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Communiqué de presse Les Journées Nationales de la Prison (JNP) contribuent depuis 7 ans à une prise de conscience collective de la situation carcérale, afin […]
La diffusion, dès le 11 novembre 2020, du documentaire Hold-up produit et financé par des internautes (appels à dons se poursuivaient encore après la sortie du film), certains proches de QAnon et de mouvements d’extrême droite, a déjà attiré des millions de vues sur les réseaux sociaux et de nombreux débats dans les médias classiques.
La vision de Hold-up ne fait que conforter la thèse exprimée tout au long de chroniques sur Fréquence Terre et des chapitres de mon ouvrage Le Temps des comploteurs (Éditions Jourdan, sortie en janvier 2021) : l’impérieuse nécessité que la citoyenneté se réveille ou s’accentue pour déjouer et résister face à pareille entreprise de manipulation.
Argumentons, encore, notre réflexion à ce sujet. Quand on analyse la construction de la thèse « Great Reset » qui est développée dans Hold-up, celle d’un virus de fabrication humaine destiné à éliminer une grande partie de l’humanité et, de la sorte, consolider la mainmise d’une élite toute puissante (dont des francs-maçons !) sur la Société, il s’agit d’un assemblage de propos et de fake news déjà parus comme le signalent nos précédents articles.
La puissance de frappe, si on ose dire, de Hold-up, réside par le condensé de prétendues « preuves » qui ne sont qu’un amalgame de déclarations et de situations tirées de leurs contextes : tout est à charge, des raccourcis ou propos coupés (certains intervenants demandent à en être retirés se considérant comme avoir été « instrumentalisés »), pas d’enquêtes sérieuses, une mise en scène qui joue sur le pathos et qui fait monter l’adrénaline avec des fonds sonores choisis, par exemple.
Au risque de me répéter, ce genre de production prêterait à rire ou on la prendrait pour un énorme canular, s’il n’y avait pas autant de victimes décédées dues au Covid-19 : 1,5 million en une année.
Avec Hold-up, il s’agit d’une véritable entreprise paranoïaque qui a pour seul but de prendre le contrôle de la personne qui la regarde, sans lui laisser la moindre possibilité de la réflexion et de la critique, et qui, au final, procède par une manipulation produisant la terreur. Ce qui semble son but. Nous sommes bien en présence d’une technique parfaitement mise au point par les sectes ou des groupements intégristes qui, ainsi, harponnent les personnes fragilisées, incrédules ou peu cultivées.
Cette opération de contrôle sur les gens a un rôle clivant entre ceux qui y croient, la propagent et la défendent coûte que coûte, et ceux qui peuvent faire la part des choses entre un « complot mondial » et des manques et des couacs (il y en a eu, dire le contraire serait malhonnête et ferait, justement, le jeu des complotistes !) dans la gestion de la pandémie.
S’il y a des raisons de critiquer cette dernière, nécessité est aussi de reprendre force et vigueur pour ouvrir la discussion sur la manipulation que d’aucuns mettent en place pour attenter à la Démocratie.
Hold-up est à la propagande complotiste en 2020, ce que fut Forces Occultes, le film nazi dénonçant « le complot judéo-maçonnique » lors de la Seconde Guerre mondiale.
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Sous le fallacieux argument d’apporter la civilisation occidentale dite évoluée, parfois doublé d’un dessein d’évangélisation, le système colonial, loin d’être philanthropique comme il est encore présenté par les défenseurs et nostalgiques du « temps béni des colonies » que chanta Sardou, ce système colonial, donc, a littéralement pillé les matières premières des pays envahis et a souvent avili, voire martyrisé, les populations locales.
Au nom de cette vérité-là, un vaste mouvement de « décolonialisme » est lancé depuis quelques mois et Fréquence Terre en partenariat avec POUR, était présent à une « Balade décoloniale » au cœur de la capitale de l’Europe.
Une remarquable démonstration, espace public à l’appui, du mécanisme de la terreur perpétré par le colonialisme (photo Marie-Paule Peuteman)
En quoi consiste ce genre de rassemblement ? Y a-t-il eu des réticences à l’organiser ? Réponses à écouter dans notre interview de l’animateur de la balade dans le podcast de Fréquence Terre.
Durant cette balade, notre interlocuteur évoqua l’espace public en tant qu’espace politique, que la violence faisait partie intégrante du système colonial et qu’il fut un véritable mécanisme de la terreur. Ce fut l’occasion pour évoquer également l’horreur des mains coupées de milliers d’autochtones…
Les réponses encore dans le podcast :
Exemple concret avec cette action très démocratique dans la commune d’Etterbeek : si les habitants approuvent le principe, la rue consacrée au colonisateur Lothaire pourrait être contextualisée et remplacée par un hommage à une militante écologiste assassinée (photo Pierre Guelff)
Pour conclure ce reportage, rappelons que, suprême injure et injustice aux anciennes colonies, beaucoup d’entre elles doivent encore rembourser de prétendues dettes au système capitaliste qui les a exploitées et qu’il y a encore une vingtaine de pays ou régions colonisés en 2020.
Des « territoires non autonomes », comme dit l’ONU, dont la Nouvelle-Calédonie, Gibraltar, la Polynésie française…, les pays colonisateurs étant, entre autres, la Grande-Bretagne, les États-Unis et la France…, cette dernière qui se targue de clamer qu’elle est « le pays des droits humains ».
Sur le site de Fréquence Terre, interview exclusive d’un membre du Collectif Mémoire coloniale et lutte contre la discrimination sur le thème sociétal d’importance : le décolonialisme (photo Marie-Paule Peuteman)
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Après des années d’âpre lutte, la Belgique consent à restituer la dent de Lumumba à sa famille. Mais plus largement, à Bruxelles, c’est presque 300 crânes de Congolais.e.s qui sont conservées par la Belgique. Ainsi que des squelettes et des fœtus. La Belgique est coupable de recel de cadavres et peine à rendre ces ossements aux descendants qui en font la demande.
A l’ULB, 14 crânes de Congolais.e.s sont encore la propriété privée du Laboratoire d’Anthropologie Physique de l’ULB. A l’époque coloniale, ces crânes ont servis à Emile Houzé, fervent phrénologue, afin d’enseigner aux étudiant.e.s la supériorité raciale des blancs sur les noirs. L’Université Libre de Bruxelles, qui se targue d’être « engagée » et libre exaministe, a encore énormément de travail à réaliser sur son passé.
Ce podcast a pour but de démontrer que les crânes conservés par l’ULB sur son campus ne sont pas accessibles aux étudiant.e.s ou toutes personnes qui désireraient en savoir plus. Cachés honteusement dans d’obscures caves, ces crânes, à l’image de l’histoire coloniale, dépérissent, faute de visibilité.
En ces moments de pandémie, notre coopérative de presse est plus que jamais sous pression financière.
Et pourtant, jamais il n’aura été si urgent d’informer autrement,
pour mettre un terme aux politiques actuelles et explorer ensemble les possibles.
Jamais votre soutien n’aura été si important.
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POUR lance un “Dossier décolonisation” au sein duquel nous analyserons, durant plusieurs mois, le fonctionnement de nos sociétés occidentales sous le prisme décolonial. Chaque mercredi, nous vous proposerons un nouvel article ou vidéo qui participera à approfondir ce sujet plus que jamais d’actualité.
PODCAST Après des années d’âpre lutte, la Belgique consent à restituer la dent de Lumumba à sa famille. Mais plus largement, à Bruxelles, c’est presque […]
Ce dimanche 13 septembre 2020, grande manifestation dite de la Santé dans la Capitale de l’Europe. Elle est symboliquement représentative de bon nombre de citoyens et de services de Santé de la planète. Hélas, face au COVID-19, ces services démontrent encore que le système des soins s’était terriblement détérioré au fil des rationalisations financières et des coupes budgétaires imposées par la politique libérale. Une politique voulant absolument faire du profit, même au détriment de vies humaines.
Manifestation pour la Santé qui a réuni plus de 4.000 personnes dans la Capitale de l’Europe.
Un slogan dans cette manifestation résume parfaitement cette situation : « Nos vies valent plus que vos profits ! »
La mobilisation de ce jour est un appel pour, je cite : un refinancement de la Santé, l’arrêt de la marchandisation, plus d’effectifs et un salaire décent aux soignants, remettre l’humain au centre du système…
Autre slogan qui parle de lui-même : « Rassemblons-nous contre un retour à l’anormal ! » ou, encore « Construisons face à la crise sociale et sanitaire un ‘‘après’’ plus solidaire et plus démocratique. » Et, celui-ci, plus radical : « Après le confinement, réglons nos comptes ! »
Ils sont donc quelques milliers dans les rues pas loin de la Communauté européenne. Les politiciens, décideurs et tous les lobbies qui gravitent dans leur giron entendront-ils la voix des services de Santé en lutte, soutenus par la population qui, visiblement, n’est plus dupe des attaques répétées du monde marchand sur le bien-être.
Tous clament qu’ils sont saturés de la pression productiviste et du bradage de leur existence par les multinationales et les politiciens.
Témoignages (voir podcast ci-dessous) :
Un citoyen : « L’Économie ne doit pas passer au-dessus de nos vies »
Une infirmière depuis plus de trois décennies : « C’est la première fois dans ma carrière que je n’en peux plus… »
Un soignant venu de France par solidarité : « Dans toute l’Europe, les habitants vont trinquer ! Il faut s’engager ! »
Une infirmière de Santé en lutte : « Leur management a pris la figure du harcèlement
PODCAST Ce dimanche 13 septembre 2020, grande manifestation dite de la Santé dans la Capitale de l’Europe. Elle est symboliquement représentative de bon nombre de […]
Il y a quelques jours, nous publions sur POUR.press l’article « Vaccin(s) anti-Covid-19: santé pour tous ou profits pour quelques-uns ? » qui décrivait la lutte acharnée que […]
Nous vivons des temps obscurs et sombres. Bien entendu, le plombeur d’ambiance qu’est le Coronavirus y est pour quelque chose : pour beaucoup d’entre nous, l’année […]
Noir créole affranchi, chef militaire autodidacte devenu général en chef[1], souvent victorieux, d’une armée d’esclaves révoltés, François-Dominique Toussaint, dit « Breda », puis « Louverture », s’est, en moins […]
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