Le vote : frein à la participation des citoyen∙ne∙s ?

Nous serons ce dimanche en Belgique plus de 8 millions d’électeurs à nous rendre dans l’isoloir pour choisir nos représentants régionaux, fédéraux et européens. 578 au total (tout parlement confondus). Une fois notre « devoir » accompli, nous retournerons à notre rôle de citoyen passif, spectateur d’une vie politique qui ne nous permet de nous impliquer qu’à la marge. Dès ce lundi, notre politique fiscale, environnementale, énergétique, économique, sociale, de mobilité… seront ainsi définies pour ces 4 et 5 prochaines années par ces seuls 578 représentants et leurs partis politiques à qui nous aurons, à travers le vote, déléguer l’essentiel de notre pouvoir politique et l’entière gestion de la chose publique.

S’il a sans nul doute constitué un progrès social indéniable lors de son adoption progressive tout au long du XIXe siècle, le droit de vote comme principal et presque unique mécanisme de participation politique pose de plus en plus question. Pourquoi dans une société aussi éduquée que la nôtre, l’essentiel de nos droits politiques continuent à se limiter au droit de vote ?

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Julian Lozano Raya[1]


[1] Citoyen, politologue et formateur en ECMS – Jlozanoraya.ocb@gmail.com .