Percée historique de l’extrême droite en Angleterre : Reform UK s’impose comme première force politique lors des élections locales partielles, alors que Travaillistes et Conservateurs s’effondrent. Il n’y a pas qu’en France où, à force de courir après les idées de l’extrême droite, le gouvernement semble lui avoir déroulé le tapis rouge.
Jeudi dernier étaient organisées des élections locales dans une petite partie de l’Angleterre. Dans 24 des 317 municipalités d’Angleterre (les boroughs), les électeurs étaient appelés à renouveler les exécutifs locaux, avec plus de 1 600 conseillers à élire. Par ailleurs, quatre maires étaient élus au scrutin direct, et une élection législative partielle avait lieu dans la circonscription de Runcorn et Elsby (ville industrielle située dans le nord-ouest du pays).
On pourrait être tenté de considérer ces élections comme anecdotiques — après tout, elles ne concernaient qu’une fraction du pays, moins de 10 % des municipalités anglaises, et uniquement l’Angleterre. Bien au contraire : non seulement les résultats ont été perçus par beaucoup comme un coup de tonnerre, mais ils étaient, pour qui voulait bien lire les signes, largement prévisibles (l’orage grondait déjà, et pour les lecteurs de mes chroniques, il ne faisait probablement guère de doute qu’il éclaterait).
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Le résultat est spectaculaire. Reform UK, le parti d’extrême droite pro Brexit et anti-immigrants de Nigel Farage, se taille la part du lion, en remportant 40% des sièges et s’impose comme le grand vainqueur du scrutin. Le parti ne comptait jusqu’alors aucun élu dans ces exécutifs locaux. Il en détient désormais 677. Sur les 23 municipalités renouvelées, Reform UK en contrôle désormais 10 à lui seul, avec une majorité absolue.
Face à cette percée, le Parti travailliste et le Parti conservateur subissent une déroute historique. Chacun perd près des deux tiers de ses élus, ainsi que l’ensemble des conseils municipaux qu’il contrôlait jusque-là à majorité. Pour la première fois dans l’histoire politique moderne du pays, les deux grandes formations réunies ne dépassent pas 50 % des suffrages exprimés.
Résultat des élections locales partielles – Source: copie d’écran du site BBC News
Certes, les Travaillistes du Premier Ministre Keir Starmer enregistrent, en chiffres absolus, 3,6 fois moins de pertes que les Conservateurs. Mais cela masque une réalité plus préoccupante : ils partaient de beaucoup plus bas. Avant le scrutin, ils comptaient quatre fois moins d’élus dans les zones concernées, principalement rurales ou périurbaines, où les Tories dominent traditionnellement. La plupart des grandes villes acquises au Labour n’étaient pas concernées par ce cycle électoral. Mais alors que le Parti travailliste avait déjà engrangé de mauvais résultats dans ces mêmes élections il y a 4 ans, il arrive tout de même a perdre encore les 2/3 des sièges qui lui restaient. « Le vote travailliste est en chute libre » souligne John Curtice, spécialiste reconnu des scrutins britanniques.
À première vue, on pourrait croire que les gains spectaculaires de Reform UK se sont faits essentiellement aux dépens des Conservateurs qui ont pratiquement perdu un nombre de sièges équivalent (-674). De la même manière, les pertes des Travaillistes (-187) semblent compensées, en apparence, par les progressions de la formation centriste des Libéraux-Démocrates (+163) et des Verts (+44).
Mais la dynamique réelle est plus complexe. Selon l’analyse de John Curtice, les Travaillistes ont perdu du terrain face à Reform UK à un rythme comparable à celui des Conservateurs. Si le Labour a réussi à conserver trois mairies, c’est souvent d’extrême justesse. Dans les bastions historiquement rouges de North Tyneside et Doncaster, au nord-est de l’Angleterre, les scores ont parfois été très serrés. Bref, on a frôlé Lab…érézina !
La législative partielle remportée par l’extrême droite dans une circonscription tenue par les travaillistes depuis plus d’un demi-siècle vient d’ailleurs enfoncer le clou. Le candidat de Reform UK s’y est imposé d’extrême justesse — avec seulement six voix d’avance — mais en renversant une majorité sortante de plus de 15 000 voix. C’est la toute première victoire du parti lors d’un scrutin partiel, et elle lui permet de revenir à cinq députés à Westminster, après l’exclusion d’un des siens fin mars.
Le leader du party, Nigel Farage, présent lors du dépouillement, a personnellement souligné l’importance de ce succès. Pour Reform UK, cette victoire conforte le récit qu’ils cherchent à imposer : celui d’un parti désormais crédible, en pleine ascension, capable de l’emporter face aux Travaillistes et de devenir leur principale opposition.
Reform UK a réalisé des percées notables, mais son avance reste nettement plus limitée dans les zones contrôlées par les Libéraux-Démocrates et les Verts, où sa part moyenne de voix demeure bien plus faible. Ces deux formations, quant à elles, ont réussi à capter des sièges non seulement aux Travaillistes — comme on pouvait s’y attendre — mais aussi aux Conservateurs. L’électorat, de toute évidence, s’est profondément fragmenté.
Au final, ce sont les Libéraux-Démocrates qui s’imposent comme la deuxième force politique de ces élections locales partielles, avec 370 conseillers élus — loin derrière Reform UK, certes, mais très largement devant les Conservateurs et les Travaillistes. Ces derniers, à la surprise générale, n’ont même pas franchi la barre symbolique des 100 sièges.
Pour le parti centriste, un temps perçu comme l’alternative progressiste au Labour à la fin de l’ère Blair-Brown, ces résultats représentent une nouvelle occasion de s’affirmer sur la scène nationale. Reste à savoir s’il saura capitaliser sur cette dynamique. Une partie de l’électorat n’a toujours pas digéré sa participation à la coalition conservatrice de 2010, son soutien aux politiques d’austérité, et surtout ce qu’elle considère comme une trahison majeure : le triplement des frais universitaires, alors que leur suppression constituait l’un des engagements phares de la campagne lib-dem.
L’avenir des Conservateurs dans les mains de l’extrême droite
Pour l’avenir du Parti conservateur, l’élection du maire du Greater Lincolnshire (une grande région du centre-est) mérite une attention particulière. Le parti populiste y avait investi une figure bien connue de la droite britannique : Andrea Jenkyns, ancienne députée conservatrice ayant perdu son siège lors des dernières législatives. En remportant largement le scrutin — avec près d’un tiers de voix de plus que le candidat conservateur arrivé en deuxième position — Jenkyns a envoyé un signal fort à son ancien parti. Sa victoire démontre que la défection peut non seulement être récompensée par Reform UK, à travers l’investiture de ses anciens membres, mais également par les électeurs eux-mêmes.
Jusqu’à présent, peu de figures du Parti tory ont osé franchir le pas et rallier l’extrême droite. Mais ce succès pourrait bien agir comme un catalyseur pour les Conservateurs désabusés, tentés par un repositionnement plus à droite alors que la marée électorale semble se retourner contre eux.
Le quotidien de droite The Telegraph écrit : « Ces élections marqueront l’histoire comme le jour où les Conservateurs sont devenus le troisième parti. » Avec seulement 15 % des suffrages, le Parti conservateur enregistre en effet son pire score à des élections locales depuis des décennies. À titre de comparaison, leur résultat de 25 % en 1995 – considéré à l’époque comme désastreux – apparaît désormais presque enviable.
Le futur de l’actuelle cheffe du parti, Kemi Badenoch, semble plus qu’incertain. Les résultats calamiteux de la semaine dernière pourraient accélérer un vote de confiance au sein du groupe parlementaire conservateur, susceptible de déboucher sur son remplacement. Sauf revirement majeur, ses jours à la tête du parti paraissent comptés, et il serait hautement improbable qu’elle le mène aux prochaines élections générales prévues d’ici trois ans. Depuis plusieurs mois, ses prestations jugées peu convaincantes lors des séances de questions au gouvernement nourrissent les spéculations. Les rumeurs sur un possible changement de leadership ont redoublé d’intensité. « Je ne vois pas comment un dirigeant peut rester en poste après de tels résultats à l’échelle nationale », a confié un ancien chef d’exécutif conservateur local à la BBC. Selon The Independent, plusieurs députés prévoient de se réunir rapidement pour discuter de l’avenir de leur cheffe. Parmi les noms évoqués pour une éventuelle succession figurent Robert Jenrick, figure de l’aile droite du parti et finaliste malheureux lors de la dernière élection interne, ou encore James Cleverly, plus centriste et lui aussi ancien candidat. L’ex-ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, pourrait également être considérée, elle qui a fortement plaidé pour une union entre le Parti conservateur et Reform UK.
Les stratèges du Labour concluent … qu’il faut aller encore plus à droite
Il n’y a jamais eu de véritable engouement pour le Parti travailliste, qui remporte pourtant haut la main les élections du 4 juillet 2024 avec 411 députés. Une majorité écrasante, mais obtenue davantage par rejet des Conservateurs que par adhésion à Keir Starmer. Le quotidien de gauche The Guardian a montré que si l’ensemble des voix du parti populiste s’étaient reporté sur les Conservateurs, ces derniers auraient obtenu 180 sièges supplémentaires, portant leur total à 301 sièges, soit une majorité relative. Une hypothèse théorique, mais révélatrice de l’impact de la division de la droite.
Mais si l’attente était faible, la déception n’en a été que plus rapide. Starmer s’est distingué par une capacité rare à susciter le désenchantement dès ses premières semaines au pouvoir.
Moins de deux semaines après son arrivée au pouvoir, Keir Starmer exclut sept députés pour avoir soutenu la suppression du plafond de deux enfants sur les allocations familiales — une limite que le Labour qualifiait autrefois de « cruelle » et qui maintient, selon les ONG, plus de deux millions d’enfants dans la pauvreté.
Dans la foulée, le gouvernement supprime la prime de chauffage universelle pour les retraités, désormais réservée aux seuls bénéficiaires du Pension Credit, dont un tiers ne font pas la demande. Résultat : des centaines de milliers de personnes âgées risquent de perdre une aide cruciale.
S’ajoutent le gel des aides au logement pour deux ans, en pleine crise sociale, le plafonnement de l’exonération des droits de succession agricoles sans compensation, et le refus d’indemniser les femmes du mouvement WASPI (Women Against State Pension Inequality), qui dénoncent la hausse soudaine de l’âge de départ à la retraite sans mesures transitoires, alors que Starmer s’étaient affiché en soutien à leur cause pendant la campagne 2024.
Le mois dernier, comme prévu, le gouvernement de Starmer s’est attaqué aux bénéficiaires des aides sociales, en sabrant dans les aides aux personnes handicapées. Une économie de 5 milliards de livres est prévue en restreignant les allocations destinées aux personnes ayant besoin d’un soutien financier supplémentaire pour vivre de façon autonome (résumées sous l’acronyme PIP, Personal Independence Payments). Une économie réalisée au prix fort : le plan prévoit également un gel des versements en 2026, ce qui, en période d’inflation, équivaut de fait à une baisse. Seize grandes organisations caritatives ont déjà averti que ces coupes auraient un « impact catastrophique » sur les bénéficiaires.
Et comme il n’y a pas de petites économies, la ministre des finances a annoncé aussi une réduction drastique du plafond des plans d’épargne défiscalisés (les fameux ISA, équivalent du Livret A) passant de 20 000 à 4 000 livres. Une mesure qui touche directement les petits épargnants, en particulier les ménages modestes, pour qui ces produits représentaient l’un des rares outils d’épargne accessible.
A côté de cela, le gouvernement a assoupli sa réforme du statut des non-domiciliés, divisant par deux les recettes attendues. Il a facilité les projets immobiliers en allégeant les contraintes environnementales et validé plusieurs extensions d’aéroports, malgré les alertes du Climate Change Committee.
Rachel Reeves, la ministre des Finances, mène de son côté une croisade contre les soi-disant « blocages administratifs » qui, selon elle, freinent la croissance — érigée en objectif prioritaire, au-dessus de toute autre considération. Dans cette logique, le gouvernement a contraint le président de l’Autorité de la concurrence à démissionner, pour le remplacer par l’ancien directeur d’Amazon UK. Dans la foulée, Reeves s’en est prise aux régulateurs, accusés à Davos en janvier dernier de « contribuer aux problèmes » des entreprises. En mars, Keir Starmer lui a emboîté le pas, dénonçant un État devenu « trop prudent » et « trop mou », en particulier à cause de la prolifération d’organismes de consultation indépendants, perçus comme autant d’entraves à l’action gouvernementale (au passage, il annonce la suppression de NHS England, l’organisme en charge de la supervision des services de santé en Angleterre). Un diagnostic qui n’est pas sans rappeler celui de Liz Truss, l’ancienne Première ministre conservatrice, dont le passage éclair à Downing Street — 44 jours seulement — n’avait pas empêché une offensive similaire contre les « obstacles bureaucratiques à la croissance ».
En début d’année, une hausse des dépenses militaires est décidée, financée en priorité par une réduction de l’aide au développement, un durcissement de la politique migratoire, et un discours sécuritaire de plus en plus appuyé. La ministre de la Justice s’en est même félicitée devant le Parlement, assurant : « Il y a toujours une place de prison disponible pour chacun » . Autant de positions qui peuvent faire paraitre Reform UK comme modéré en comparaison, écrit The Telegraph. D’ailleurs, Nigel Farage se serait moqué: « Pouvez-vous arrêter les Travaillistes pour avoir volé mon programme ? » . On dirait presque du Darmanin dans le texte, qui trouvait Marine Le Pen « un peu molle« lors d’un débat télévisé en 2021.
Deux jours avant le scrutin, Tony Blair s’était auss invité dans le débat avec une intervention remarquée. L’ancien Premier ministre a jugé que la politique de réduction des émissions net zéro était « vouée à l’échec », estimant qu’il était irréaliste de demander aux citoyens de modifier en profondeur leur mode de vie. Une déclaration saluée dès le lendemain matin par le ministre conservateur travailliste de l’Environnement comme une contribution « valide et importante », et rapidement reprise par les Tories dans leur argumentaire de campagne.
Bref on peine à reconnaitre le parti soit disant représentant la gauche du pays. Avant les élections de la semaine dernières, certains députés travaillistes avaient même préconisé qu’il fallait frapper plus fort contre les bénéficiaires d’aides sociales, suggérant que ne pas le faire allait encourager le parti de Nigel Farage.
La reprise des thèmes de l’extrème droite
Comme les Shadoks, dont la devise absurde proclamait : « Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche » , le gouvernement Labour semble déterminé à persévérer, malgré les revers. Loin d’interpréter les résultats électoraux récents comme un désaveu de sa ligne politique, Keir Starmer y voit au contraire une incitation à accélérer le rythme des réformes. « Le message que je retiens de ces résultats, c’est que nous devons apporter ce changement encore plus rapidement, nous devons aller encore plus loin », a-t-il déclaré dans la foulée du scrutin.
Dans l’entourage de Keir Starmer, la tendance est en effet à durcir encore le ton. Estimant que la question migratoire a pesé lourd dans les urnes, Downing Street a annoncé vouloir réduire encore le recours aux hôtels pour héberger les demandeurs d’asile. Une décision qui revient, de fait, à entériner les thèses martelées par Nigel Farage et de Reform UK, dont la campagne n’a cessé de cibler les migrants avec virulence.
Cette inflexion idéologique porterait la marque des conseillers les plus proches du Premier ministre, au premier rang desquels Morgan McSweeney. Chef de cabinet de Starmer à Downing Street, McSweeney est souvent crédité d’avoir orchestré la rupture avec l’ère Corbyn et d’avoir façonné la conquête du parti par l’actuel leader travailliste [1]. Il reste, aujourd’hui encore, considéré comme « le cerveau » de la stratégie politique du Premier ministre.
Les Français pourraient témoigner de leur experience : tenter de contenir l’extrême droite en adoptant son discours ne fait que renforcer sa légitimité — et ses résultats dans les urnes. En 2012, le Front National faisait élire deux députés à l’Assemblée nationale. Cinq ans plus tard, ils étaient huit. Après un quinquennat marqué par des politiques sécuritaires et migratoires très droitières, l’extrême droite a fait un bond spectaculaire : 88 députés Rassemblement national en 2022. Un ministre de l’intérieur ratissant sur les plates bandes de l’extrême droite (on se souvient de la loi immigration de décembre 2023 que Marine Le Pen a brandie comme une validation de ses discours sur la préférence nationale) et deux ans plus tard on a 143 députés Rassemblement National élus au Palais Bourbon.
Aujourd’hui, il ne reste guère plus qu’une feuille de papier à cigarette entre les propositions de Gérald Darmanin ou Bruno Retailleau et celles du RN. Le cordon sanitaire a cédé, et avec lui l’illusion que l’on pouvait contenir l’extrême droite en la singeant.
En France, un espace subsiste encore à gauche. Certes, la sphère médiatique se repaît des tensions internes, des divisions latentes et des scénarios d’implosion imminente. Il n’empêche : aux moments décisifs, les forces de gauche — du NPA aux socialistes — ont su faire front commun. Cela s’est appelé la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) en 2022, puis le Nouveau Front populaire en 2024.
Au Royaume Uni, il y a encore un peu de temps, les prochaines élections qui devraient décider du sort de la majorité gouvernementale n’étant pas prévues avant 2028 ou 2029 au plus tard. Avant auront lieu d’importantes élections locales en 2026, notamment dans la plupart des grandes villes tenues par le Labour.
Mais dans un système politique verrouillé par un bipartisme centenaire, les formations alternatives ne récupèrent que des miettes. La gauche, en tant que force parlementaire structurée, a pratiquement disparu.
Certes, l’électorat apparaît aujourd’hui plus fragmenté que jamais, écartelé entre désaffection, radicalité et vote protestataire. Pourtant, aucune organisation à gauche du Labour ne semble en mesure d’incarner une alternative crédible ou d’infléchir le débat national — à l’exception, peut-être, des Verts, qui parviennent ponctuellement à tirer leur épingle du jeu.
Au début de l’été 2024, lorsque j’achève l’écriture de mon livre L’effet Starmer: Comment les Travaillistes sont devenus un parti de droite, j’écris : « La recomposition probable au sein du Parti conservateur et l’intérêt croissant pour les options politiques de la droite populiste et xénophobe pourraient malheureusement devenir de plus en plus attrayants. » Nous y sommes.
Vonric,
7 mai 2025.
[1] Plusieurs enquêtes et ouvrages récents, notamment ceux de journalistes comme Gabriel Pogrund, Patrick Maguire (Get It) et Anushka Asthana (Taken As Red), détaillent comment McSweeney, via le groupe Labour Together, a utilisé « tous les moyens nécessaires » pour délégitimer et affaiblir Corbyn, tout en préparant la voie à l’ascension de Starmer
- Pour aller plus loin, je vous conseille (très fortement puisque j’en suis l’auteur !) de vous plonger dans : L’effet Starmer : comment les travaillistes sont devenus un parti de droite, aux éditions Le Bord de l’Eau.
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Carte publiée par The Telegraph montrant la couleur politique du pays si on extrapolait les résultats de la législative partielle. – Source: Electoral Calculus via https://www.telegraph.co.uk/politics/2025/05/02/eight-charts-show-scale-reform-victory/