Événements du Capitole : la logique complotiste respectée !

Tous les médias rivalisent pour commenter ce qui s’est passé ce 6 janvier autour et dans les bâtiments du pouvoir législatif des États-(dé)Unis d’Amérique. Beaucoup se disent surpris de cette tentative de contourner les règles de la démocratie. Par contre, un de nos chroniqueurs réguliers, Pierre Guelff, lui, n’est pas surpris : il faut dire qu’il termine un livre qui, justement, aborde la question des extrêmes droites et de leurs délires complotistes. Voici donc ce qu’il avait déjà quelque peu « prophétisé » et qui nous laisse deviner que ce qui se déroule n’est peut-être que le début de tristes événements.
La rédaction de POUR

 

D’aucuns sont tombés des nues en regardant les reportages en direct des événements du Capitole où, ce mercredi 6 janvier 2021, les troupes de Trump, qui les avaient chauffées à blanc, ont envahi ce symbole de la démocratie de manière violente. Eh bien, pas moi !

Je ne suis même pas surpris et, sans faire de la prémonition, à l’occasion de mon ouvrage qui sort en ce mois de janvier dans toutes les librairies de France, à savoir Le temps des comploteurs publié aux Éditions Jourdan, j’avais argumenté cette possibilité de la manière suivante :« Donald Trump lança à l’adresse des suprémacistes blancs lors de la campagne électorale présidentielle un vibrant “Tenez-vous prêts”, sachant que ceux-ci sont quelque 200 groupes, certains comptant de 2.000 à 20.000 membres présents dans des dizaines d’États et qu’ils sont composés de néonazis, nationalistes blancs, fascistes, skinheads, antis juifs, musulmans, gauchistes, féministes, immigrés… Ils forment également des groupes en Europe ou tissent des liens avec ceux existant sur le Vieux Continent.

Ils s’appellent Mouvement National-Socialiste, Fraternité Aryenne, Parti nazi américain, Mouvement identitaire américain, Front Patriote… et militent sur les campus, dans les prisons, sur les réseaux sociaux (principalement). Plusieurs défilent en gangs très violents et commettent parfois des assassinats, mais la plupart du temps ils se “contentent” de proférer des propos racistes et xénophobes, généralement sous le couvert de la Constitution des États-Unis au nom de la liberté d’expression, qui est son premier amendement.

Il y a cependant lieu de relever que, lors des dites élections de novembre 2020, une propagandiste QAnon de Géorgie était élue au Congrès, selon CNN»

Fin de démonstration et d’autres arguments de ce type se trouvent encore dans Le temps des comploteurs et, croyez-moi, vous serez surpris.

Pierre Guelff