Corona carnets – Jour 25 – Les fleurs

POUR participe à l’élaboration collective d’un monde meilleurLa crise sanitaire que nous devons tous affronter par la grâce du coronavirus nous pousse à réfléchir à quelle devra être, demain, l’organisation de nos sociétés pour ne pas poursuivre comme des moutons l’actuelle logique suicidaire. Dans cette perspective, POUR souhaite publier  textes et vidéos qui illustrent quelles seront les leçons que nous devrons retenir collectivement pour que « le jour d’après » ne ressemble pas aux « jours d’avant ». Ici, le J25 des  Corona carnets, ces billets que Paul Hermant, actif dans le collectif des Actrices et acteurs des temps présents[1], nous propose chaque jour.

A.A.

 
Jour 25 – Les fleurs

 

On n’en a pas fini avec la posture mâle de Georges-Louis Bouchez dans La Libre Belgique et c’est bien logique. On disait hier qu’assumer et colporter ses idéaux dogmatiques permettait à une partie de la droite de préparer ses conditions de survie. Et qu’à cette fin, tout argument était distillé à des fins contondantes et que les coups pas réguliers, surtout les coups pas réguliers, étaient recommandés. Ce qui reste au débat démocratique dans ces histoires, c’est pas bézef et nous verrons dès demain que ces coups pas réguliers seront aussi destinés à celles et ceux qui, à droite, commencent à craindre qu’une trop lourde et trop large colère sociale ne vienne handicaper l’idée même d’une « relance » et qui, pour ces raisons, seraient enclins à baisser la garde et à concéder au social des mesures dont la crise sanitaire aura dévoilé de façon aveuglante l’indispensabilité.