Rien ne PRESSE ? Résignation ou Révolte !

S’approprier les médias et contenir ceux qui se veulent indépendants, résister aux lanceurs d’alerte en invoquant le droit (secret des affaires par exemple), entretenir le mythe de la lutte contre l’évasion fiscale, favoriser l’éclatement des luttes pour éviter leur convergence : autant de recettes concoctées par les tenants du néolibéralisme au pouvoir, nécessaires pour assujettir les citoyens. Quiconque le dit est immédiatement qualifié d’extrémiste ou de populiste. Pourtant, un illustre homme d’Etat déclarait : “Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux qu’être gouverné par le crime organisé”. C’était en 1930, il s’agissait de Franklin Delano Roosevelt : un dangereux extrémiste !

PointCulture et POUR.PRESS vous proposent de soulever la cloche, en 4 vidéos :

 

1 – Médias libres et indépendants

“Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir” : ainsi s’exprime le philosophe Victor Klemperer dans son livre sur la langue du IIIème Reich. Aucune langue n’est à l’abri des manipulations. Pourquoi des milliardaires et/ou des banques achètent-ils des médias qui perdent de l’argent et qui continueront à en perdre après ? Pourquoi les médias indépendants ont-ils tant de mal à se faire une place ? Pourquoi y-a-t-il urgence à leur existence ?

2 – Lanceurs d’alerte et Leaks

Il s’agit généralement d’une personne ou d’un groupe qui estime avoir découvert des éléments qu’il considère comme menaçants pour l’Homme, la société, l’économie ou l’environnement et qui, de manière désintéressée, décide de les porter à la connaissance d’instances officielles, d’associations ou de médias, souvent contre l’avis de sa hiérarchie.  À la différence du traitre ou du délateur le lanceur d’alerte est de bonne foi et animé de bonnes intentions : entre dénonciation et désobéissance.