Le conditionnement d’air nous cuira-t-il ?

Ouf… ! En cette mi-août, il semble que sont derrière nous les périodes caniculaires (exceptionnelles selon les statistiques de l’IRM) que nous venons de vivre en Belgique. Mais c’est tout l’hémisphère nord qui connaît un été exceptionnellement chaud et cela a provoqué des débats quant à la « clim », la solution que le système techno-industriel propose pour supporter (voire rester en bonne santé) face à la multiplication d’étés étouffants.

La polémique a commencé le 2 août 2018 suite à un reportage au journal télévisé de la RTBF sur la climatisation. Il faut dire que l’on aurait pu croire à une publicité : la parole était donnée à un commercial du secteur qui affirmait : « Au même titre qu’un adoucisseur qui devient nécessaire pour protéger son habitation et ses canalisations, la climatisation est devenue un argument pour la santé. Elle maintient un air sain et à bonne température permanente dans la maison. Qui plus est, les appareils sont capables aujourd’hui de gérer tant le chaud que le froid. En termes de chaleur (on parle alors de pompe à chaleur), cela permet de réaliser des économies par rapport à n’importe quel autre système de production de chaleur. » Mélanger adoucisseurs d’eau, air conditionné et pompes à chaleur et surtout faire croire que cela peut permettre des économies est une contre-vérité qui aurait mérité commentaires critique de la part d’un journaliste consciencieux.

Sur les réseaux dits sociaux, les réactions se multiplient et mettent en avant le fait incontestable que la climatisation consomme beaucoup d’énergie et est donc à l’origine d’un cercle vicieux : plus d’airco engendre plus d’émissions de CO2, donc une augmentation des températures, donc besoin de plus d’airco, donc…

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Alain Adriaens