Theranos : une arnaque exemplaire du capitalisme spéculatif

Les spécialistes financiers le disent : les Bourses sont occupées à créer des bulles qui, lorsqu’elles éclateront, feront des dégâts probablement plus graves que la crise des subprimes de 2008. L’épopée de Theranos et de sa milliardaire cheffe d’entreprise, Elisabeth Holmes, illustre  à merveille les dérives de ce casino qu’est devenu le système financier mondialisé.

Elisabeth Holmes, icône de la self-made women

Née en 1984, la jeune et jolie Elisabeth Holmes entre en 2002 à la prestigieuse université de Stanford pour étudier la chimie. Dès la première année, elle est major de sa promotion et reçoit une bourse de 3.000 $ pour un projet de recherche. Dès 2003, elle dépose un brevet pour un appareil de suivi et de dosage de médicament intégré dans un téléphone portable et, dans la foulée, abandonne ses études. Elle utilise l’argent de sa bourse pour créer la société Theranos. Cette start-up de la Silicon Valley développe une méthode d’analyse sanguine entièrement automatisée, rapide et peu coûteuse, qui permet de réaliser des centaines d’analyses à partir d’une seule petite goutte de sang prélevée au bout du doigt.

 

Une ascension fulgurante