Liban : la portée et les limites du Hirak

Les soulèvements populaires ont éclaté comme feux de paille en Équateur, au Liban, en Irak, au Chili. C’était en octobre 2019, à quelques jours d’intervalle. Ils prolongeaient aussi d’autres insurrections en Algérie, au Boutan, au Soudan, à Hong Kong… ces soulèvements ont été analysés par des auteurs du Sud et coordonnés par Frédéric Thomas du CETRI dans le volume XXVII-2020 n°4 d’Alternatives Sud (https://www.cetri.be/Soulevements-populaires ).

Michel Ansay, fait régulièrement des recensions d’ouvrages et analyses qu’il envoie par mails et il l’a fait pour le livre du CETRI.  Nous en avons extrait sa lecture du chapitre sur le Liban.  Nous le remercions de nous autoriser à reprendre sa recension. Cette lettre est la 150ème du genre et l’on trouve sur son blog la plupart des lettres qu’il envoie depuis près de 8 ans. Peut-être que la lecture de ce petit extrait du 150ème opus, la recension vous donnera envie d’aller y voir : http://partagesavoirs.blogspot.com/.

 

Dans nos souvenirs, la terrible guerre civile (1975-1990) fut une guerre inter-religieuse, un champ de ruines, des morts (200.000 victimes civiles ?), des milices armées autonomes…

Des concessions pour sauver l’ancien système
Ces derniers temps, ce qui avait frappé, c’est l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août, la crise économique et la livre libanaise aux taux les plus bas, une crise internationale. Le système déraille avec des défauts de paiement. Et cependant l’économie fonctionne, les capitaux arrivent, les élites religieuses font des concessions pour sauver l’ancien système.