Les réductions de l’aide étrangère pourraient entraîner 10 millions d’infections au VIH supplémentaires d’ici 2030 et près de 3 millions de décès supplémentaires 

En janvier, l’administration Trump a ordonné une suspension générale de tous les financements américains destinés à l’aide étrangère.

Cette mesure a notamment des répercussions importantes sur le financement américain de la lutte contre le VIH. Les États-Unis sont le premier donateur mondial d’aide internationale dans ce domaine, avec 73 % des fonds alloués en 2023.

Une grande partie de cette aide provient du Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR), qui supervise des programmes de prévention, de diagnostic et de traitement du virus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Ces programmes ont été considérablement perturbés.

 


De plus, les récentes réductions des financements destinés à la lutte contre le VIH à l’échelle internationale ne se limitent pas aux États-Unis. Les cinq pays qui fournissent le plus d’aide étrangère pour la lutte contre le VIH (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas) ont annoncé des réductions comprises entre 8 % et 70 % de leur aide internationale en 2025 et 2026.