Evasion fiscale, Scène du crime numéro 3
On savait depuis longtemps que la Haute Finance gouvernait en sous-main. Avec l’avènement de E. Macron, on sait désormais que celle-ci tient la République Française entre ses mains.
Macron a été banquier.
Pas n’importe quel banquier, banquier d’affaires.
Pas dans n’importe quelle banque, au sein de la banque Rotschild & Co, fleuron parmi les fleurons des banques d’affaires. (Il aurait pu tout aussi bien agir dans une autre banque, mais il a fait le choix de Rothschild & Co).
Pas à n’importe quelle fonction, à celle d’associé gérant.
Le titre parle de lui-même ! Les deals (transactions) qu’il a traités (le plus gros étant, en avril 2012, la cession pour 12 milliards de dollars de la division laits infantiles du groupe pharmaceutique américain Pfizer au groupe suisse Nestlé) ont concerné des entreprises dont les commissaires aux comptes et conseillers de toute nature (fiscalité et autres conseils) comptaient parmi les plus grands cabinets d’audit et de conseil au monde.
Ce que l’on appelle les audits d’acquisition consistant à éplucher les comptes ainsi que toutes les données extracomptables de la société à acquérir sont effectués dans leur quasi-totalité par ces grands cabinets. Dans toute transaction importante, le volet fiscal tient une place majeure, encore plus quand la transaction s’effectue entre une société US et une société suisse. En la matière, les industriels de l’évasion fiscale que sont ces grands cabinets sont toujours aux premières loges.