POUR participe à l’élaboration collective d’un monde meilleurLa crise sanitaire que nous devons tous affronter par la grâce du coronavirus nous pousse à réfléchir à quelle devra être, demain, l’organisation de nos sociétés pour ne pas poursuivre comme des moutons l’actuelle logique suicidaire. Dans cette perspective, POUR souhaite publier textes et vidéos qui illustrent quelles seront les leçons que nous devrons retenir collectivement pour que « le jour d’après » ne ressemble pas aux « jours d’avant ». Voici le 13ème épisode des Corona carnets, ces billets que Paul Hermant, actif dans le collectif des Actrices et acteurs des temps présents[1], nous propose chaque jour
A.A. |
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Les pouvoirs spéciaux, c’est fait. Ce sera une parenthèse de 3 mois, renouvelables. Rien qui empiétera. Rien qui grignotera. Rien qui outrepassera. Promis. On se revoit dans 6 mois. Et on observera, pendant ce temps-là, où s’arrête exactement une crise sanitaire, si par exemple une économie en plein collapse fait partie d’une crise sanitaire. On verra ça après la parenthèse.
La question de la parenthèse est tout entière contenue dans la crise sanitaire, la philosophe Claire Marin le disait hier dans un journal (on lit en ligne comme jamais ces jours-ci, on ne sait plus où on a lu quoi) : cela dépend de comment on voit les choses, selon que l’on considère qu’il s’agit d’un moment à passer ou d’un changement à engager.