« Les mots ne sont jamais ce qu’ils sont à première vue »
Erik Rydberg[1]
Le terme révisionnisme est issu – faut-il le dire ? – du verbe réviser (du latin revisere), verbe transitif signifiant revoir, mais aussi examiner à nouveau quelque chose en vue de la corriger, de l’amender. Comme pour « réviser » un procès, un jugement. Ou encore étudier à nouveau une matière d’enseignement, un programme scolaire… ou même le fonctionnement d’un appareil.
Le verbe a plusieurs synonymes : reconsidérer, rectifier, remanier, retoucher… Merc, Wikipédia !
L’on pourrait d’ores et déjà établir une distinction entre révisionnisme idéologique et politique (ou programmatique) et révisionnisme historique. Il va de soi que les uns et les autres connaissent des interactions.
Le terme, déjà ancien, a été utilisé dans maints contextes et polémiques, tous différant fort les uns des autres.
Tâchons d’en retracer le « parcours » historique sinueux.
Idéologique