La violence et la vulgarité de Bolsonaro font presque passer Trump pour un gentil garçon
Le monde fut sous le choc le 28 octobre 2018 lorsqu’il apprit l’élection de Jair Bolsonaro comme président du Brésil. Car enfin voilà un candidat, devenu président, qui n’avait pas arrêté de clamer sa nostalgie de la dictature militaire, qui exprimait ouvertement son mépris pour les femmes, sa haine pour les personnes LGBT et qui traitait de communistes tous ceux qui n’adhéraient pas à ses idées d’extrême droite. Sa violence et sa vulgarité étaient hors du commun, faisant presque passer Trump pour un gentil garçon. Bolsonaro n’avait pas hésité à déclarer que la dictature militaire avait commis l’erreur de ne pas tuer 30.000 opposants de plus. Il avait dit à une collègue députée, Maria do Rosario, qu’elle était trop moche pour valoir la peine d’être violée. Et s’il avait eu un fils homosexuel, il aurait souhaité qu’il meure dans un accident de voiture.
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