POUR participe à l’élaboration collective d’un monde meilleur
La crise sanitaire que nous devons tous affronter par la grâce du coronavirus nous pousse tous à réfléchir à quelle devra être, demain, l’organisation de nos sociétés pour ne pas poursuivre comme des moutons l’actuelle logique suicidaire. Dans cette perspective, POUR souhaite publier des textes et vidéos qui inaugurent cette réflexion à la suite de notre texte sur les leçons que nous devrons retenir collectivement. Ainsi, nous vous proposer quotidiennement les billets que Paul Hermant, actif dans le collectif des Actrices et acteurs des temps présents[1], écrit régulièrement. Voici le 6ème volet de ce qu’il a appelé « Corona carnets ». A.A. |
Le travail, toujours le travail. Marie-Hélène Ska ironisait ce matin sur ce chômage qu’il faudra bien considérer désormais comme autre chose qu’un luxe (j’aurais plutôt dit un assistanat, une relégation, une proscription) – maintenant que tout le monde – on parle d’un million de personnes à terme – y aura recours. Un virus qui prévient des préventions, ce n’est pas inintéressant à penser et il faudra tenir ce retournement au compte de ce qui se dévoile aujourd’hui. Dans ce dévoilement, n’oublions pas qu’avec le report d’une part du salaire de ce probable million de personnes sur la collectivité, c’est nous toutes et tous qui sommes en train de sauver les entreprises quand il fera beau entendre demain les efforts, la sueur et le sang, presque la patrie.