Qui peut prétendre être engagé.e ?

S’engager[1], c’est se projeter vers l’avant. C’est « se mettre en gage », passer une sorte de contrat avec soi-même, un collectif ou l’humanité en vue de réaliser quelque chose. S’engager, c’est porter ses convictions et les transformer en actions concrètes. C’est aussi orienter son existence, déterminer les valeurs qui nous tirent en avant. S’engager, c’est poser un pas, choisir une direction que nous voulons suivre désormais. C’est choisir un horizon pour guide de nos actions. S’engager, c’est se mettre en lien avec d’autres, c’est s’unir pour un projet commun.

S’engager c’est sans doute une démarche que nous faisons tou.te.s mais en suivant des objectifs différents et selon des modalités on ne peut plus variées. Alors soyons plus précis, parlons de cette forme d’engagement qui se met au service d’un monde plus juste, plus solidaire, plus écologique. C’est quoi s’engager dans cette direction ? Quels gestes comptent ? Qu’est-ce qui est prioritaire ? Est-ce que tout le monde est capable de participer à la construction de Demain ? Qui juge la pertinence des actes posés ?

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Emeline De Bouver


[1] Ce texte, tiré d’un édito de la revue En Question n°124 mars 2018 fait partie des analyses écrites dans le cadre de la Fucid, association d’éducation permanente : www.fucid.be/wp-content/uploads/2017/09/Qui-peut-pre%CC%81tendre-e%CC%82tre-engage%CC%81.pdf

[2] Ces questions ont notamment été abordées dans d’autres analyses de la Fucid : « De la théorie à la pratique : la cohérence chez les militants de la décroissance », avril 2017 ; « De la théorie à la pratique : les vertus de l’incohérence chez les militants de la décroissance », avril 2017.