Thierry Brugvin a entrepris de clarifier les manières qu’ont ceux qui sont persuadés d’un très probable effondrement des sociétés suite aux pressions excessives du modèle productiviste. Nous publions son analyse détaillée en deux parties. La première partie est parue sous le titre « Effondristes vs décroissants ».
QUEL EST LE PROJET POLITIQUE DU MOUVEMENT EFFONDRISTE ?
Deuxième partie : de multiples déclinaisons politiques
La décroissance, l’après-effondrement
Les effondristes se révèlent tous être des décroissants. Par contre nombreux sont ceux qui ne le sont que pour l’après-effondrement, mais pas pour, concernant les réformes pour le présent. Pour le présent, ils se limitent à des propositions relevant de la transition sans changer le système capitaliste. Les effondristes décroissants (pour le futur) se subdivisent donc entre les pro-capitalistes (écolibéraux, écosociaux), les écosocialistes et les écocommunistes. Par exemple, on peut considérer que Pablo Servigne se revendique de l’effondrisme municipaliste local capitaliste écosocial, du moins dans ce qu’il revendique officiellement, puisqu’il ne remet pas en cause la propriété privée des moyens de production qui s’avère une des principales caractéristiques du capitalisme. Mais peut-être que ses idées profondes relèvent plus de l’écocommunisme fédéraliste (l’anarcho-communisme).