La grande menace des traités de libre-échange

C’est en juin 2015 qu’est paru le N°1 de la nouvelle formule du journal POUR. Titré
« Le traité transatlantique c’est l’arnaque du siècle et la fin de notre démocratie »,
il regroupait en 32 pages tout le mal qu’on pouvait penser du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), le projet de traité de libre-échange entres les États-Unis et l’Europe. Vous pouvez consulter le pdf des contributions de nombreuses personnalités qui rejetaient ce traité ici.

 

Six ans plus tard le TTIP est mort-né

Un  traité semblable avec le Canada, le CETA a été signé mais loin d’être ratifié par tous les États concernés (1 rejet, 12 non-ratifications). En conséquence, la Commission, par la voix de son vice-président, Dombrovskis, a annoncé : « la Commission a lancé, le 16 juin 2020, un réexamen de la politique européenne en matière de commerce et d’investissement. Dans ce cadre, une consultation publique sera notamment organisée pour recueillir des contributions du Parlement européen, des États membres, des parties prenantes et de la société civile. En substance, ce réexamen déterminera la direction politique de la politique commerciale et d’investissement de l’Union dans les années à venir. ».

Mais peut-on croire en des espoirs de révision de la logique hyper-libérale de libre-échange maximal quand on constate que la Commission persévère dans sa volonté de faire avancer le Mercosur[i], un traité de libre-échange tout aussi néfaste, qui regroupe 4 pays d’Amérique du Sud Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) plus quelques « pays associés ».

[i] de l’espagnol Mercado Común del Sur (Marché commun du Sud)