Grève de la faim des sans-papiers : vivre ou mourir, mais dans la dignité

Déjà plus de sept semaines qu’environ 430 des 475 sans-papiers qui occupent l’église du Béguinage ainsi que les campus de la VUB et de l’ULB ont entamé une grève de la faim. Elle fait office de dernier recours pour les quelques 475 occupants qui exigent une régularisation de leur situation.

Les sans-papiers, eux, ne veulent plus de promesses. Ils veulent des actes.
Le jeudi 8 juillet 2021, et après plus de six semaines de grève de la faim, le rapporteur de l’ONU et professeur de droit à l’UCLouvain, Olivier De Schutter, est venu, à leur demande, rencontrer certains des porte-paroles de l’Union des sans-papiers pour la Régularisation (USPR) à l’église du Béguinage. Sa promesse ? Faire prochainement part de ses préoccupations au gouvernement belge par le biais d’une « communication officielle », tel que l’exige la procédure officielle de l’ONU. Mais les sans-papiers, eux, ne veulent plus de promesses. Ils veulent des actes. Ils veulent que des décisions soient prises pour mettre fin à bientôt deux ans de précarité liée à la crise sanitaire du COVID-19, à près de six mois d’occupation et à plus de sept semaines de grève de la faim.