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Ce rapport détaille comment les programmes fonciers et les prescriptions politiques de la Banque aux gouvernements démantèlent les systèmes de propriété foncière collective et promeuvent la titularisation individuelle et les marchés fonciers comme norme, ouvrant la voie à l’investissement privé et à la mainmise des entreprises. Ces réformes, souvent financées par des prêts contractés par les gouvernements, endettent les pays tout en imposant une « transformation structurelle » qui déplace les petits exploitants agricoles, sape la souveraineté alimentaire et donne la priorité à l’agriculture industrielle et aux industries extractives.
S’appuyant sur une analyse approfondie des programmes de la Banque mondiale à travers le monde, y compris des études de cas en Indonésie, au Malawi, à Madagascar, aux Philippines et en Argentine, Climatewash documente la manière dont les interventions de la Banque déplacent déjà des communautés et renforcent les inégalités foncières. Le rapport démystifie le discours de la Banque sur l’action climatique. Il détaille comment les efforts de la Banque pour consolider les terres destinées à l’agriculture industrielle, à l’exploitation minière et à la compensation carbone sont en contradiction directe avec les recommandations du GIEC, qui met l’accent sur la protection des terres contre la conversion et la surexploitation et promeut des pratiques telles que l’agroécologie comme solutions climatiques essentielles.
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The Oakland Institute,
30 avril 2025.
Source :
Publication intégrale autorisée.