Tellement la situation est catastrophique, que les mots manquent pour qualifier la synthèse du rapport GIEC 2021 que j’ai sous les yeux, c’est-à-dire trois années de travail, deux cent trente auteurs issus de soixante pays, quatorze mille publications scientifiques passées en revue, qui ont donné lieu à 78 000 soixante-dix huit mille commentaires formulés par plusieurs milliers de relecteurs…
La responsabilité des activités humaines est totale sur les dérèglements climatiques depuis les débuts de la révolution industrielle en 1750. Elle est « sans équivoque » aux yeux des experts du GIEC.
« Des changements rapides et généralisés se sont produits dans l’atmosphère, les océans, la cryosphère et la biosphère », en spécifiant les modifications de la circulation atmosphérique, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, l’acidification des océans, l’augmentation des précipitations ou encore les modifications de l’aire de répartition des espèces animales marines et terrestres…
Les dérèglements du système climatique se traduisent encore par des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes dans toutes les régions habitées du monde : vagues de chaleur, pluies torrentielles, sécheresses, cyclones tropicaux… Des événements plus fréquents mais aussi plus intenses. Et les preuves de la responsabilité humaine sont également manifestes à ce sujet.