Grèce : une démocratie perdue

Première partie

L’autoritarisme du gouvernement grec s’amplifie de jour en jour et face à lui, la contestation grandit

Depuis quelques semaines, les rues d’Athènes, de Thessalonique, et de plusieurs autres villes de Grèce grondent de colère face aux mesures du gouvernement, aux déclarations des dirigeants, à la manipulation médiatique et aux violences policières. La police travaille en première ligne pour faire régner la terreur, usant et abusant de sa force, allant même jusqu’à menacer de mort des manifestant·e·s.

Une nouvelle brigade réservée aux Universités

Elle bénéficie du soutien indéfectible du gouvernement de Kyriakos Mitsotakis, au point qu’un investissement public de plusieurs millions va être alloué pour son renforcement. En effet, parmi les nombreuses mesures liberticides de Kyriakos Mitsotakis (PM) figure la création d’une nouvelle brigade réservée aux Universités et plus précisément à la poursuite de groupes militants de gauche et anarchistes. Des millions d’euros qui ne seront pas investis dans le système de santé, dans l’éducation, dans l’aide à l’accès au logement, ou dans l’aide aux ménages en difficulté, aux personnes âgées, à celles qui sont vulnérables, ou encore aux personnes demandeuses d’asile. Cela ne manquait pas à une société en crise depuis plus d’une décennie.