Après presque 4 mois (!) d’énormes mobilisations ouvrières et populaires sans précédent dans la France d’après-guerre (!), la conclusion de la lutte des syndicats français contre l'(anti-)réforme des retraites devrait être évidente : l'(anti-)réforme est maintenant promulguée, ce qui signifie que Macron a gagné et les syndicats ont perdu. Mais que se passe-t-il et personne en France ni à l’étranger n’ose faire le même constat ? Que se passe-t-il quand on voit un représentant du (très) grand capital international aussi prestigieux qu’est l’agence de notation Fitch Ratings dégrader la note de crédit de la France au motif si éloquent que « l’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) représentent un risque pour le programme de réformes d'(Emmanuel) Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique fiscale plus expansionniste ou d’un renversement des précédentes réformes »?