Prendre au sérieux le Conseil d’association UE-Israël

Lors de la réunion du 24 février, l’UE a exhorté Israël à accroître l’aide à Gaza, à cesser les implantations en Cisjordanie et à respecter l’intégrité territoriale de la Syrie. Mais, surprise, Israël s’est empressé de faire exactement le contraire. À quoi servait donc le conseil d’association ? Si l’UE veut être prise au sérieux, elle doit utiliser son influence.

Lors du Conseil d’association UE-Israël qui s’est tenu le 24 février, l’UE a présenté à Israël une déclaration globale, approuvée par les 27 États membres, exprimant ses positions politiques sur la situation dans la région et sur les relations bilatérales.

La réunion, qui s’est tenue dans le contexte d’un cessez-le-feu chancelant à Gaza et d’une escalade israélienne majeure en Cisjordanie, était présidée par la haute représentante de l’UE, Kaja Kallas, et le ministre israélien des affaires étrangères, Gideon Sa’ar. Fait inhabituel, presque tous les ministres des affaires étrangères de l’UE étaient présents. La déclaration de l’UE, négociée depuis plus d’un mois, comprend une trentaine de préoccupations et d’appels urgents de l’UE à Israël.