Napoléon ou le bûcher des vaniteux

Commémoration

Il y a 200 ans mourait Napoléon Bonaparte. Il y a 20 minutes, Manu Macron commémorait sa mémoire dans un discours assez bien écrit, disons-le, si on aime le genre chèvre-choux et le vibrato stendhalien des fils-à-papa ivres d’eux-mêmes.

Le mythe toxique du surhomme providentiel
Au fond, la France de Napoléon, état policier au service des notables et des prébendiers, a tout pour plaire à Macron. Tout comme, comme toujours, le mythe toxique du surhomme providentiel incarnant la nation à lui tout seul.

Je ferais bien une petite chronique à charge du petit Corse parce que ” dans le silence de l’abjection, quand on entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la voix du délateur ; quand tout tremble devant le tyran, et qu’il est aussi dangereux d’encourir sa faveur que sa disgrâce, l’historien paraît, chargé de la vengeance des peuples” (Chateaubriand, Mercure, 1807).

Un bilan désastreux