L’eau, bien public mondial

Nous vous l’avons déjà annoncé dans un article publié il y a peu, le 22 mars 2021, l’Agora des Habitants de la Terre a tenu une Assemblée Mondiale en utilisant les techniques numériques que chacun doit aujourd’hui apprendre à maîtriser pour cause de Covid. Des militants enthousiastes, originaires des quatre coins de la Planète, ont rédigé et approuvé différents documents. Deux sont particulièrement importants et POUR.press vous les propose. Le premier, « La santé pour tous », a été publié ce 28 mars. Également centré sur l’objectif de donner aux besoins vitaux le statut de biens publics mondiaux, nous publions ici le texte qui lance la campagne destinée à faire de l’eau un bien public mondial.

A.A

Lancement de la Campagne : L’eau, bien public mondial

Agora des habitants de la Terre – 25.03.2021

L’eau continue d’être une marchandise saccagée, soumise à la domination marchande et financière dévastatrice. L’eau est malade partout, polluée, exploitée jusqu’à l’épuisement des sources. Les fleuves se meurent, les lacs s’assèchent. Plus d’un tiers de l’eau des nappes phréatiques de la planète est impropre aux usages humains. Plus de 1.000 enfants de moins de 6 ans meurent chaque jour pour des maladies dues à l’absence d’eau ou à sa mauvaise qualité. 2,1 milliards d’êtres humains ne savent pas ce qu’est une eau potable. 4,2 milliards ne disposent pas de toilettes « protégées »

Aujourd’hui, rien n’arrête la mainmise brutale et prédatrice de l’eau de la Terre par les intérêts privés assoiffés d’argent.

Ce 22 mars 2021, journée mondiale officielle des déclarations oratoires sur l’eau, l’Agora des Habitants de la Terre lance une campagne de lutte pour l’eau-bien-commun-public-mondial.

L’eau en Bourse, par de véritables prédateurs
Le but : arrêter la dévastation de l’eau perpétrée par les puissantes oligarchies mondiales qui continuent de traiter l’eau pour la vie (jadis, « bien commun ») comme « une marchandise » de plus en plus rare et, donc, rentable. En mettant le 7 décembre dernier l’eau en Bourse, ces véritables prédateurs ont explicitement confirmé qu’ils ne veulent absolument pas changer leur pillage de l’eau et de la nature. Dans le contexte d’une conséquente pénurie croissante, l’insécurité hydrique est devenue une caractéristique de la vie sur notre Terre. Arrêtons les pilleurs.