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EUX PAS.
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ARTICLE 1
En Italie, le gouvernement d’extrême droite mise sur le gaz et le nucléaire. Le gouvernement de la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni continue de miser sur le gaz et le retour au nucléaire, abandonné par l’Italie depuis quarante ans. Au détriment de la transition écologique. Vous lisez le premier épisode de leur série « L’écologie selon l’extrême droite ». Le deuxième est ici. Milan (Italie), correspondance À Sulmona, dans les Abruzzes, les pelleteuses attendent le lancement des travaux. D’ici 2027, un gazoduc reliera cette ville du sud de l’Italie à Minerbio, près de Bologne (au nord), pour ensuite envoyer le méthane vers le reste de l’Europe. Long de 425 kilomètres et lourd de 2,5 milliards d’euros, c’est « le plus grand projet italien de transport de gaz de ces derniers dix ans », s’est réjoui au Sole 24 Ore Massimo Derchi, chef des opérations au sein de Snam, le gérant des gazoducs en Italie. De l’autre côté du pays, une unité de stockage et de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) flotte depuis mars 2023 en Méditerranée, au large de Piombino. Un navire similaire est attendu à Ravenne, sur la côte adriatique, et le gouvernement de la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni compte en installer d’autres dans le sud de l’Italie. Au détriment de la transition écologique. |
ARTICLE 2
Hongrie : l’extrême droite couvre le pays de giga-usines de batteries. Les giga-usines de fabrication de batteries électriques asiatiques se multiplient en Hongrie. Viktor Orbán accueille à bras ouverts ces industries polluantes, quitte à sacrifier environnement et travailleurs étrangers. Vous lisez le second épisode de leur série « L’écologie selon l’extrême droite ». Le premier est ici. Budapest (Hongrie), correspondance Viktor Orbán déroule le tapis rouge aux entreprises asiatiques de production de batteries pour véhicules électriques. Au cours des cinq dernières années, les usines ont poussé par dizaines aux quatre coins du pays, pour la plupart sud-coréennes et chinoises. Cette industrialisation à marche forcée rencontre de fortes résistances locales. Les riverains redoutent les nuisances, les rejets de produits toxiques dans le sol et les nappes phréatiques, ainsi que l’accaparement des ressources en eau. Le problème environnemental se double d’un problème social, avec l’embauche de travailleurs étrangers exploités. Cette nouvelle industrialisation est la concrétisation de l’« ouverture vers l’Est » mise en place par le gouvernement national-conservateur d’Orbán au début des années 2010. Cette doctrine vise à réduire la dépendance économique et politique de la Hongrie vis-à vis d’un Ouest déclinant, à faire de la Hongrie un trait d’union entre l’Est et l’Ouest et une tête de pont européenne pour les puissances asiatiques. |