Près de 150 semaines après le lancement des grèves scolaires, Greta Thunberg a publié un texte qui fait le bilan de tout ce qui s’est passé depuis près de 5 ans. Et le constat, on s’en doute, n’est guère brillant.
Elle constate que grâce au relais des médias, la population a pris conscience de l’urgence de prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique. La pression d’une partie importante de la population a fait réagir ceux qui tiennent en main les destinées du monde et ils ont commencé à agir. Mais, regrette Greta, « Non pas agir en prenant des mesures pour le climat, mais agir comme dans un jeu de rôle sur scène. C’est-à-dire en jouant à la politique, sur les mots, avec notre avenir. » Elle constate que les puissants « prétendent agir en sauveur tout en essayant de nous convaincre qu’ils ont pris les choses en main, mais pendant ce temps le fossé entre leur rhétorique et la réalité ne cesse de se creuser davantage. ». Et comme le niveau de conscience est retombé (Covid oblige), ils s’en sortent presque.