Ce texte a été écrit le jour où l’envahissement de l’Ukraine par la Russie a commencé, mais Pierre Galand l’a écrit juste avant la nouvelle du début de la guerre. Les idées qu’il développe restent d’actualité, peut-être plus encore.
Ce n’est pas être aligné sur les visions et priorités des États-Unis au sein de l’OTAN, comme le sont les Européens et leurs médias mainstream d’aujourd’hui. Ce n’est pas non plus la politique de l’autruche, attendre que passe l’orage ou, pire, de réduire l’enjeu de l’Ukraine à un épiphénomène qui nous dérange dans nos besoins de gaz russe.
Russes comme Américains sont en échec
Le risque de guerre est là, entre deux monstres surarmés selon des schémas de guerre totale datant du siècle dernier. Russes comme Américains sont politiquement affaiblis, car ils sont en échec, tant en intérieur qu’en extérieur. Leurs populations souffrent socialement et leur vision bipolaire du monde est un échec total pour la survie de la planète et toutes les espérances de sécurité et de coopération pour la paix et le développement.
Mobilisons-nous pour sortir de ces spirales guerrières
Il y a urgence de prendre mesure de la totale irresponsabilité de nos dirigeants et des risques accrus et, surtout, des risques de destruction planétaire que cela entraîne, vu le surarmement de puissances émergentes telles la Chine, l’Inde, etc. mais aussi comme nuisance pour l’environnement et le détournement criminel des moyens nécessaires pour répondre aux besoins de milliards d’êtres humains. Réagissons, refusons cette fatalité et mobilisons-nous pour sortir de ces spirales guerrières. Dire NON à la guerre en Ukraine est la première étape en exprimant clairement notre refus d’y participer.