Cuba, le paradis des touristes, l’enfer des locaux

Depuis le 11 juillet dernier, le peuple cubain est dans la rue pour demander une chose : la liberté. Contrairement à ce qu’avance la dictature castriste et les médias internationaux, ils ne manifestent pas contre l’embargo, les multiples pénuries auxquelles ils font face à cause du COVID-19, ou encore contre la crise économique et son inflation record, mais pour le droit de se déplacer librement, d’avoir accès à la santé, de manger à leur faim, d’élire leurs dirigeants… En bref, d’avoir accès à des droits fondamentaux dont nous, citoyens des pays occidentaux, jouissons.

Médicaments, nourritures, emplois, internet, liberté de se mouvoir, liberté d’expression et même liberté de penser : tout est en accès limité
Le 11 juillet 2021 a commencé à Cuba un mouvement populaire contre la dictature. Le peuple en a marre de vivre au dépens d’un régime totalitaire qui les prive de toute liberté. Ici en Belgique, comme dans d’autres pays européens, les exilés s’organisent pour soutenir les leurs et demander le soutien de la communauté internationale. Ils veulent que le régime soit sanctionné pour ses dérives totalitaires et génocidaires. C’est en effet une bien belle utopie de croire que les cubains sont heureux, que le communisme marche comme sur des roulettes sur cette belle île caribéenne. C’est l’utopie à laquelle veulent nous faire croire les profiteurs qui font office de « gouvernement » à Cuba. Demandez à la majorité des gens qui voyagent à Cuba. Ils vous diront que les cubains sont heureux, qu’ils dansent la salsa, qu’ils sont accueillants, qu’ils ont accès à une éducation publique gratuite, à la santé gratuite et à de la nourriture en quantité suffisante fournie par le Parti Communiste de Cuba (PCC). Mais la réalité est à mille lieux de cette mise en scène. Depuis plus de 60 ans de dictature, le peuple cubain est asservi par des dirigeants qui, comme dans une trop grosse majorité de pays latino-américains, pillent les ressources naturelles de leur pays pour assouvir leur désire incessant et indécent de richesse, de pouvoir, et celui de leurs partenaires commerciaux que sont l’Europe et l’Amérique du Nord. A Cuba, la situation est d’autant plus alarmante que depuis un an maintenant, le peuple manque encore plus de tout que ça n’était déjà le cas auparavant. Médicaments, nourritures, emplois, internet, liberté de se mouvoir, liberté d’expression et même liberté de penser : tout est en accès limité. C’est pourquoi des manifestations ont éclaté depuis le 11 juillet 2021 à Cuba, et ailleurs : Belgique, France, Espagne, Etats-Unis. Partout où il y a une communauté cubaine, peu importe sa taille, il y a des protestations.