Parmi les alternatives au « monde d’avant », on cite souvent la permaculture. On croit parfois qu’il s’agit simplement d’une technique agricole qui, bien mieux que l’agriculture industrielle, tiendrait compte des cycles naturels. L’article ci-dessous, réalisé par la réaction argentine de notre partenaire Pressenza*, montre que c’est en fait une philosophe de vie à la fois efficace et responsable qui peut contribuer aux changements de perspectives sociales, politiques, économiques et écologiques essentiels pour faire face à l’avenir qui attend toute l’humanité.
Le terme « permaculture » a été proposé dans les années 1970 par Bill Mollison et David Holmgren pour décrire ce qui était au départ un système d’agriculture permanente et en transformation continue, puis élargi pour envisager la culture permanente, puisque les activités et les facteurs humains sont inévitables dans la formation d’un paradigme intégré et véritablement durable. De cette manière, et au fil du temps, la permaculture est devenue une philosophie de vie axée sur le travail en harmonie avec la nature par le respect et la reproduction de ses modèles et l’analyse de ses différents systèmes dans toutes leurs fonctions, afin de répondre aux besoins humains locaux de manière efficace et responsable. Nous comprenons qu’il s’agit d’une réponse globale et pragmatique aux scénarios futurs, en particulier à la crise actuelle.