Celui qui dit la vérité doit être exécuté. 

Affaire Verbruggen : 19ème article
Un triple assassinat : judiciaire, politique et social.


Deux victimes : l’individu qui crie la vérité contre vents et marées et la collectivité violée.

Seul contre tous, depuis vingt ans, condamné à survivre sous le seuil de pauvreté, la justice le regardant froidement s’épuiser
Guy Béart[1] l’écrivait et le chantait il y a plus de cinquante ans : « Celui qui dit la vérité doit être exécuté ». Luc Verbruggen le vit, seul contre tous, depuis vingt ans, condamné à survivre sous le seuil de pauvreté, la justice le regardant froidement s’épuiser à petit feu, quitte à le bâillonner s’il le faut en usant de bien curieuses interprétations de règles de droit. Quant à la collectivité, l’intérêt général et l’Etat, ils sont défiés, méprisés, grugés depuis tout aussi longtemps.

La vérité criée depuis tant d’années vient enfin d’éclater, une vérité judiciaire puisque celui qui l’a faite exploser, c’est l’expert judiciaire le  5ème , oui le 5ème (les quatre précédents ayant échoué, abandonné, ou été récusés) nommé pour valoriser une succession déclarée de 117.000 euros !

Croyez-vous, lecteurs, que les deux victimes aient vu la justice s’en emparer ? Non, toujours pas ! Mais enfin, pourquoi ?

La vérité judiciaire est assassine pour ceux qui ont tout fait pour l’étouffer
Parce que la vérité judiciaire produite par l’expert est assassine pour ceux qui ont tout fait pour l’étouffer. Il leur faut donc l’assassiner cette vérité enfin proclamée par qui de droit avec aux commandes cette armada de professionnels du droit et du chiffre (magistrats, avocats, experts-comptables et réviseurs d’entreprises en appui et de nombreux autres complices actifs ou passifs, notaires inclus) qui, au prix d’honoraires stratosphériques, invente depuis l’origine un récit ayant  pour seul et unique objet de blanchir de vulgaires évadés fiscaux aux droits de succession.