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À quand un système d’accès durable à une alimentation de qualité et digne, sans conditionnalité, sans mise à nu, sans déchets du monde industriel, sans invendus uniquement pour les plus pauvres ?
Nous exigeons la suppression de l’aide alimentaire au profit de la mise en place d’un droit à l’alimentation pour tou·te·s !
Lutter contre la précarisation des producteur·rice·s
Les acteurs aux deux extrémités de la chaîne alimentaire subissent les conséquences sociales négatives d’un système alimentaire du passé et dépassé. Ils gagnent à lutter et à agir ensemble.
Pour une protection sociale garantissant un droit à l’alimentation
L’augmentation des revenus des plus pauvres grâce à la taxation des plus riches est une nécessité. Les aides sociales doivent être supérieures au seuil de pauvreté et les revenus minimums doivent permettre de mener une vie digne.
Les “prix bas” ne sont pas une solution, car ils correspondent à des produits alimentaires de mauvaise qualité, qui ont des effets nocifs sur la santé et sur l’environnement.
Il faut repenser notre protection sociale pour augmenter les revenus (sécurité sociale de l’alimentation, chèques alimentaires, hausse des minimas sociaux) et permettre à tous et toutes d’accéder à une alimentation de qualité.
Le gaspillage alimentaire est un choix politique
Le gaspillage alimentaire n’est pas un problème technique, mais politique ! Il faut réduire le gaspillage alimentaire qui est inhérent à nos sociétés de surconsommation et de surproduction. Les personnes en situation de précarité ne peuvent pas être utilisées comme des outils afin de lutter contre le gaspillage alimentaire.
Se nourrir des restes des riches et des industries est indigne. Cela ne permet pas d’avoir une alimentation saine, diversifiée, nutritive et durable.
Un système alimentaire égalitaire et écologique ne devrait pas générer un tel gaspillage alimentaire et ne devrait pas reposer sur les plus précaires pour en être les consommateur·rice·s.
Changer le système alimentaire : pour des modèles agroécologiques
Les prix alimentaires actuels sont injustes et faussés. Ils ne sont pas rémunérateurs des travailleur·euse·s des filières agricoles et alimentaires. Ils ne prennent pas en compte les coûts sociaux réels, c’est-à-dire les dommages provoqués sur l’environnement et la santé qui représentent un coût exorbitant pour les individus et la collectivité.
En 2024, ce sont les élections législatives. Les inégalités sociales se creusent.
Nous demandons à tous les acteurs du système alimentaire et aux partis politiques de se positionner sur ces revendications. Ça ne peut plus durer.
Collectif de signataires
Organisations signataires :
Cultureghem
FIAN Belgique
Fédération des services Sociaux
Kom à la maison
Agroecology in Action
Rencontre des Continents
Nourrir Bruxelles
Arsenic2
Adoc Compagnie
Le MAP (Mouvement d’Action Paysanne)
CAN (Ceinture Alimentaire Namuroise)
Groot Eiland
Humundi – SOS Faim
Quinoa
Terre-en-vue
RAC Bruxelles
Tuiniersforum des Jardiniers
Le Réseau des GASAP
Cuisines de quartier asbl
ASBL Comité de la Samaritaine
La Ferme du Chant des Cailles
Brigades d’Actions Paysannes
Oxfam Belgique
Oxfam Magasins du Monde
Fabriek Paysanne
La Ferme du Chaudron
Réseau Santé Diabète
As Bean
Le Pain Levé
City Zen Quartier durable Evere
Service social de Cureghem
Espace Social Télé-Service
Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté.