🔴NOUVEAU ! Macron est un évadé fiscal. Il n’a RIEN DÉCLARÉ de ses revenus tirés de la transaction Nestlé-Pfizer à 9 milliards

 

Avant-Propos

POUR.PRESS et ATTAC Bruxelles 2 vont publier un dossier consacré à Emmanuel Macron intitulé « Le félon forcené en marche, arrêtons-le ! » qui comptera plusieurs épisodes dont le premier « “Prostitué” chez Rothschild, Détaché à l’Elysée » comptera plusieurs chapitres dont celui que nous vous présentons immédiatement, exclusivement consacré à notre enquête sur les revenus qu’il a tirés de la transaction record Nestlé-Pfizer. Il illustre l’absolue nécessité pour le citoyen de s’approprier la finance pour ne pas la porter au pouvoir suprême. Les chapitres suivants traiteront du contexte général dans lequel l’acquisition par Nestlé de la division nutrition infantile de Pfizer s’est déroulée.

 

Conclusion de notre enquête

Ne rien avoir déclaré du tout n’ouvre la voie qu’à deux possibilités : il a été payé (ou le sera) ou il a travaillé à l’œil
Le « Mozart de la finance » est aussi un maître dans l’art de la dissimulation perverse : laisser croire à une dissimulation partielle sans réagir… pour cacher une dissimulation totale. Prétendre que ça se passe là où il est impossible que ça se passe, quitte à faire le dos rond pour éviter le pire : c’est la stratégie Macron jusqu’à présent gagnante qui prend le mur quand cette impossibilité est démontrée, ce que fait notre enquête. Ne rien avoir déclaré du tout des revenus professionnels perçus ou dus pour une transaction à 9 milliards d’euros n’ouvre la voie qu’à deux possibilités conduisant vers deux nouveaux murs : il a été payé (ou le sera) par une entité autre que celle, unique, dont il dit que ses revenus professionnels proviennent à savoir Rothschild & Cie ou il a travaillé à l’œil.

Comme cette seconde option n’en est pas une, le Président de la République est un évadé fiscal
Et comme cette seconde option n’en est pas une, le Président de la République depuis 7 années et demie, dans le premier cercle du pouvoir depuis plus de 17 années[1], est un évadé fiscal dont le mensonge par omission cachait les millions envolés pour un fait d’armes dans le monde de la fusion-acquisition qui signifie beaucoup d’argent pour son auteur. Le cas Macron-Nestlé-Pfizer constitue vraisemblablement un révélateur du cas général de tous les associés-gérants de Rothschild & Cie : une partie de leurs revenus professionnels provient d’une autre entité ou de plusieurs autres située(s) dans des paradis fiscaux dans lesquels le Groupe Rothschild détient plus d’une centaine de filiales. Quant à Rothschild & Cie, elle ne publie pas ses comptes compte tenu de sa forme juridique de « Société en Commandite Simple ». Notre enquête dévoile que nous les avons découverts pour plusieurs années, ce qui nous a permis de compléter notre dossier sur certains points.

 

Résumé de notre enquête et ligne du temps

A l’en croire, il est sorti quasiment fauché de chez Rothschild, au point d’être le candidat le moins fortuné de tous les candidats à l’élection présidentielle de 2017, battu cependant in extremis par Philippe Poutou ! Et cela, malgré les millions gagnés chez Rothschild selon sa déclaration d’intérêts[2]effectuée auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).

Dès lors, un début de polémique est né, vite étouffé par les médias mainstream, d’abord axé sur son très faible niveau de patrimoine, puis sur le fait que cette transaction record aurait dû lui rapporter énormément plus que ce qu’il a déclaré.

Les millions qu’il a déclarés ne concernent pas la méga transaction Nestlé-Pfizer
Notre enquête conduit à établir un fait nouveau majeur : les millions qu’il a déclarés ne concernent pas la méga transaction Nestlé-Pfizer. Pas un centime de l’énorme somme qui lui a été payée ou qui lui est due au titre de cette affaire mirobolante n’a été déclaré auprès de la HATVP.

Ce fait nouveau relègue au second plan toutes les supputations quant au niveau de revenus  qu’il aurait dû percevoir pour un tel deal. En effet, ne rien avoir déclaré n’ouvre la voie qu’à deux possibilités : il a été payé (ou le sera) par une entité autre que celle, unique, dont il dit que ses revenus professionnels proviennent à savoir Rothschild & Cie ou il a travaillé à l’œil. Et comme cette seconde possibilité n’en est pas une, il reste donc que ce qui, jusqu’à présent, pouvait passer pour une dissimulation partielle de revenus non véritablement démontrée devient, à l’issue de cette enquête, une dissimulation totale de revenus perçus ou à percevoir pour une transaction aussi énorme. La preuve en est administrée.

Plantons le décor, avant d’en venir à l’exposé des faits.

La transaction Nestlé-Pfizer appartient donc au club du 1% des transactions les plus importantes réalisées dans le monde Et c’est Macron, associé-gérant de Rothschild & Cie, qui conseillait Nestlé
La transaction Nestlé-Pfizer n’est pas une transaction comme les autres. Elle fait partie des 34 transactions dont le montant est supérieur ou égal à 9 milliards d’euros sur la période 2012-2022 durant laquelle le Groupe Rothschild a réalisé 3.306 opérations de fusions-acquisitions sur la planète, via ses plus de 250 filiales actives. Elle appartient donc au club du 1% des transactions les plus importantes réalisées dans le monde par le Groupe Rothschild sur les 11 dernières années connues. Et c’est E. Macron, associé-gérant de Rothschild & Cie qui conseillait Nestlé.

« Il traverse la rue » pour passer, en moins de 10 minutes à pied, de “prostitué” des affaires à conseiller de la République
Anticipant sur ses futures déclarations de Président de la République, « il traverse la rue », en quelque sorte, pour passer en moins de 10 minutes à pied, le 15 mai 2012, du 23 bis de l’avenue de Messine, siège de Rothschild & Cie au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, siège de l’Elysée pour passer de “prostitué” des affaires – c’est ainsi[3] qu’il a défini son métier de banquier – à conseiller de la République (Secrétaire Général Adjoint, en charge de l’économie et des finances, auprès du Président F. Hollande) sans jamais fouler d’autres trottoirs que ceux du VIIIème arrondissement. Quatre années auparavant, il lui avait fallu quelques minutes de plus pour aller du siège de l’Inspection des Finances, où il exercera en tant qu’Inspecteur des Finances pendant quatre années, faisant suite à sa sortie de l’ENA [4], au siège de Rothschild & Cie. Le futur et audacieux Président de la « Start Up Nation » avait minimisé les risques, n’ayant pas jugé bon de démissionner de la fonction publique et s’était mis en détachement[5] de celle-ci, pour y revenir sans coup férir ; un bon moyen de ne pas rembourser immédiatement  les dizaines de milliers d’euros qu’il devait à l’Etat au titre de ses frais d’études à l’ENA (dont il sortira 9 années après l’obtention de son baccalauréat  à l’âge de 18 ans et après avoir échoué 2 fois à Normale Sup). Il est vrai que deux ans après, sa déclaration de patrimoine faite auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) nous apprenait qu’il était sans doute le premier associé- gérant de l’histoire de Rothschild à en sortir endetté et quasiment sans le sou ; il fallait donc éviter la faillite !   

Venons-en à l’exposé des faits.

  1. Macron a quitté Rothschild & Cie le 15 mai 2012, perdant ainsi tous ses droits d’associé-gérant de se voir verser une partie des bénéfices
    Macron a quitté Rothschild & Cie le 15 mai 2012, perdant ainsi tous ses droits d’associé-gérant de se voir verser une partie des bénéfices de la société approuvés par l’assemblée générale ayant eu lieu le 31 mars 2013 au plus tard. Le 15 mai 2012, la transaction Nestlé-Pfizer en est au stade d’un accord conclu le 22 avril précédent (ce même jour où F. Hollande arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle, avant de l’emporter le 06 mai suivant) mais conditionné à des autorisations réglementaires – pouvant la faire capoter à tout moment – qui n’interviendront que le 30 novembre 2012, date d’enregistrement au sein du Groupe Rothschild des honoraires – qui lui sont dus par le Groupe Nestlé – dont les principes comptables ne permettent pas de facturations au fur et à mesure du déroulement des opérations de conseil.
  2. Macron n’a droit, statutairement, qu’à une fraction des avances mensuelles fixes à valoir sur la part totale du bénéfice
    Macron n’a droit, statutairement, qu’à une fraction des avances mensuelles fixes à valoir sur la part totale du bénéfice auquel il aurait pu prétendre s’il avait été encore associé-gérant au 31 décembre 2012. Les avances fixes mensuelles versées à chacun des 20 associés-gérants personnes physiques de Rothschild & Cie, dont E. Macron fait partie jusqu’au 15 mai 2012, le sont sur base d’un programme de versement défini, dans la première moitié du dernier trimestre 2011, par le Premier Gérant de la Société, David de Rothschild, grand patron du Groupe.
Il est strictement impossible que ce plan d’avances fixes mensuelles ait pu être impacté par la transaction Nestlé-Pfizer
A cette date, il est strictement impossible que ce plan d’avances fixes mensuelles ait pu être impacté par la transaction Nestlé-Pfizer qui, quelques jours seulement avant l’accord conditionnel du 22 avril 2012, aurait pu échouer si E. Macron n’était parvenu à convaincre le patron de Nestlé de surenchérir de 500 millions de dollars sur l’offre de Danone qui jusqu’alors tenait la corde.

La déclaration d’intérêts et de patrimoine déposée par E. Macron auprès de la Haute Autorité de la Transparence pour la Vie Publique (HATVP) en octobre 2014, suite à sa nomination de Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, ne peut donc inclure quelque effet que ce soit de la transaction Nestlé-Pfizer, sachant qu’elle indique d’autre part  qu’aucun revenu professionnel en provenance de Rothschild & Cie ou de toute autre entité du Groupe n’est perçu en 2013 (ni les années suivantes dans le cadre des déclarations HATVP de 2016 et 2022 dans le cadre de sa candidature aux élections présidentielles de 2017 et 2022).

Etant entendu que Macron n’a pas travaillé pour rien, ce qu’il a touché (ou qui lui est dû) au titre de cette mirobolante transaction a été enregistré au sein d’une autre entité du Groupe Rothschild
Etant entendu que E. Macron n’a pas travaillé pour rien – ce n’est pas le genre de la maison et si par extraordinaire cela avait été, il aurait alors détenu et utilisé l’arme absolue pour abolir son statut si mérité de « Président des riches – il s’avère donc que ce qu’il a touché ou qui lui est dû au titre de cette mirobolante transaction a été enregistré -puis payé ou restant à payer – au sein d’une autre entité du Groupe Rothschild, voire d’une entité hors groupe, dont il ne divulgue pas l’identité.

L’enquête permet en outre d’établir d’autres faits accablants qui s’ajoutent à l’impossibilité pour l’entité Rothschild & Cie de comptabiliser puis payer le « success fee » octroyé à l’auteur d’un tel deal.

Il n’y a pas de revenus possibles en 2012 au titre de cette transaction sans qu’une part de ceux-ci ne soit versée en 2013, année pour laquelle E .Macron ne déclare aucun revenu
Il est ainsi démontré que structurellement, il n’y a pas de revenus possibles en 2012 au titre de cette transaction sans qu’une part de ceux-ci ne soit versée en 2013, année pour laquelle E .Macron ne déclare aucun revenu en provenance ni de Rothschild & Cie, ni de quelque autre entité que ce soit du Groupe Rothschild.

Il est aussi démontré, Nestlé-Pfizer en étant exclu, de quoi sont constitués les revenus professionnels déclarés par E. Macron, en provenance de Rothschild & Cie.

Une série d’autres éléments vient conforter, s’il en était besoin, l’énormité des conclusions de cette enquête, dont notamment celui qui conduirait à devoir conclure, sur la base des déclarations de E. Macron qui prétendraient inclure les revenus nés du deal Nestlé-Pfizer, que l’on gagne moins d’argent chez Rothschild  avec un deal à 9 milliards d’euros qu’avec les deux deals totalisant 541 millions d’euros qu’il avait conclus auparavant !

Macron déclarait que s’il parvenait à convaincre le patron de Nestlé à surenchérir d’un demi-milliard de dollars, il serait alors riche
La vérité de la dissimulation totale des revenus nés de Nestlé-Pfizer étant établie, il n’en demeure pas moins qu’il faut tenter de chiffrer l’ampleur de cette dernière. Pour ce faire, l’enquête recourt à quatre types de sources aux conclusions convergentes : sources externes, rapports annuels de Rothschild & Co à ne pas confondre avec Rothschild & Cie, informations financières découvertes sur Rothschild & Cie qui ne publie pas ses comptes[6] et enfin données résultant des deux rapports annuels du Groupe Nestlé pour les années 2012 et 2013, ce qui ne constitue pas la moindre des découvertes ! Les données issues de ces quatre sources permettent d’apprécier à sa juste mesure ce que voulait dire E. Macron quand il déclarait, alors que le concurrent Danone faisait encore la course en tête à quelques jours de l’accord intervenu le 22 avril 2012, que s’il parvenait à convaincre le patron de Nestlé à surenchérir d’un demi-milliard de dollars, il serait alors riche…et non quasi-fauché comme il le déclarera deux années et demi plus tard !

Enfin, rien de tout cela ne doit être lu sans avoir à l’esprit que E. Macron a exercé les plus hautes responsabilités au sein d’une société, Rothschild & Cie, qui ne publie pas ses comptes eu égard à son statut de Société en Commandite Simple (SCS), forme juridique dont le choix, comme pour quelques autres sociétés du Groupe Rothschild, résulte essentiellement d’une volonté affirmée de non-transparence consistant, entre autres, à cacher les centaines de millions de bénéfices accumulés par cette entité et intégralement distribués chaque année : un comble de la part de celui qui s’est présenté comme le chantre de la transparence durant sa première campagne présidentielle, un comble qui n’aurait pas transparu si nous n’avions pas mis la main, pour plusieurs années , sur ces comptes gardés secrets.

La dissimulation de la totalité des revenus doit être appréciée au regard de l’infrastructure impressionnante dont dispose le Groupe Rothschild dans les paradis fiscaux
La dissimulation de la totalité des revenus perçus ou à percevoir par E. Macron au titre de la transaction Nestlé-Pfizer doit être appréciée au regard de l’infrastructure impressionnante dont dispose le Groupe Rothschild dans les paradis fiscaux (voir annexe G05), tant en nombre de territoires que de filiales qui y sont installées : en 2012, pas moins de 33 filiales dans les Iles Anglo-Normandes, 16 au Luxembourg, 21 en Suisse, 8 dans les Antilles Néerlandaises, 3 aux Iles Caïmans, 2 dans les Iles Vierges Britanniques, 3 aux Pays-Bas, 1 aux Bermudes, 1 aux Emirats Arabes Unis, 3 à Singapour, 3 au Zimbabwe sans compter les dizaines implantées aux Etats-Unis, en général au Delaware, et au sein de la City à Londres,  sans compter également les sociétés dormantes dont on ne connaît ni le nombre ni le  lieu d’établissement, mais dont l’existence est rappelée dans chacun des rapports annuels du Groupe dans le cadre de la section consacrée au périmètre de consolidation. Le Groupe Rothschild a l’embarras du choix pour étendre à ses hauts responsables les services qu’elle offre à ses riches clients.

Tant le Groupe Rothschild que E. Macron lui-même ont jusqu’à présent refusé, systématiquement, de répondre à une série de questionnements pourtant parfaitement légitimes, étant rejoints dans cette omerta par le Trésor Public au nom du secret fiscal ! E. Macron va même, sans vergogne, utiliser le nom de son employeur pour couper court à certaines interpellations, comme on a pu le constater lors du « Grand Débat » qui n’en fut pas un, organisé après la longue et menaçante séquence des Gilets Jaunes. « Le cercle de ceux qui savent » est large, mais l’omerta prévaut au nom d’un entre-soi qui nous renvoie à « la Sociologie des élites délinquantes » décrite par Pierre Lascoumes et Carla Nagels[7].

On ne manquera pas de rappeler que parmi « ceux qui savent » se trouve le commissaire aux comptes (et consultant) du Groupe Rothschild et de ses filiales qui est le même que celui de Nestlé : KPMG, l’un des fameux « Big Four », véritable industriel, comme ses confrères, de l’évasion fiscale et implanté comme le Groupe Rothschild dans tous les paradis fiscaux, y compris ceux où la criminalité financière est la plus forte, comme les Emirats Arabes Unis ; KPMG un fournisseur (souvent prescripteur) de l’Etat Français (comme de beaucoup d’autres) qui, au fil des années, lui règle des centaines de millions d’euros.

Les résultats de l’enquête se suffisent à eux-mêmes, mais on la poursuivra, dans un autre chapitre, sur d’autres plans qui eux-aussi jettent le trouble, c’est le moins que l’on puisse dire, à propos des déclarations successives d’intérêts et de patrimoine effectuées par E. Macron.

L’enquête ira aussi du côté de la multitude de conflits d’intérêts dans lesquels E. Macron a baigné et baigne encore.

Elle cherchera également à mieux connaître la banque choisie par E. Macron en pleine crise financière, quelques jours seulement avant la faillite de Lehman Brothers, car mieux la connaître, c’est aussi mieux appréhender la personnalité de E. Macron, d’où certaines  informations statistiques produites qui, à l’analyse, font perdre tout sens commun.

Faire la lumière, toute la lumière sur cette affaire est un impératif démocratique qui éclairerait une autre question, plus générale, bien légitime :

Macron s’est lui-même déclaré comme étant en disponibilité de la fonction publique chez Rothschild. Disposera-t-on de tous les éléments permettant d’être sûr qu’il n‘est pas maintenant à l’Elysée en disponibilité de chez Rothschild…
E. Macron s’est lui-même déclaré comme étant en disponibilité de la fonction publique chez Rothschild. Disposera-t-on enfin de tous les éléments permettant d’être sûr qu’il n‘est pas maintenant à l’Elysée en disponibilité de chez Rothschild…servant ainsi également tous ses concurrents banquiers d’affaires ? Une sorte de Premier Gérant de France, comme David de Rothschild était le Premier Gérant de Rothschild & Cie quand E. Macron était l’un de ses 20 associés-gérants.

N’oublions pas que le Groupe Rothschild a tout fait pour que E. Macron arrive à l’Elysée dès le 15 mai 2012 auprès de F. Hollande ; si ce dernier avait été battu par N. Sarkozy, le « tour » était joué puisqu’il avait été Conseiller du Groupe Rothschild durant sa traversée du désert faisant suite au fiasco de la candidature de E. Balladur à la Présidentielle contre J. Chirac, avant de le redevenir après son propre échec contre F. Hollande.

Macron, un Président à destituer sans attendre la fin de son mandat
Macron, un Président à destituer sans attendre la fin de son mandat : ainsi, il ne pourra se représenter en 2032, ni même retourner chez Rothschild, une banque d’influence qui, même sans destitution, ne pourrait se permettre un recrutement aussi délétère.

Ligne du temps

 


By Christian Savestre

Journaliste chez POUR et référent pour les questions d’économie politique chez POUR et ATTAC Bruxelles 2, Christian Savestre est spécialiste de l’évasion fiscale et des grands cabinets d'audit et de stratégie. À la différence de beaucoup, il aborde cette thématique sous un angle résolument politique, à rebours des coutumières minuties techniques qui n’aboutissent souvent qu’à marchander le poids de nos chaînes (sic). A rebours (encore !) des approches traditionnelles qui se concentrent sur les gros fraudeurs, il analyse en profondeur les organisateurs de cette évasion fiscale (les Big Four et ceux qui les suivent), dont il connait bien les méthodes, pour les avoir longuement côtoyés dans sa carrière professionnelle. Christian a sorti de nombreux dossiers d’enquête. Ses analyses sont minutieuses et ses démonstrations implacables. (Surtout, ne lui parlez pas d’optimisation fiscale ! Elle est tout aussi illégitime que l’évasion fiscale ! )