“Nous sommes en pleine crise sanitaire et cette période très particulière n’a vraiment pas fini de démontrer l’importance décisive de certaines activités pour assurer la survie et l’organisation sociale des sociétés. Les activités auxquelles je fais référence ici prennent en charge des fonctions qui sont vraiment vitales et qui sont des fonctions de première nécessité : nourrir, soigner, éduquer, aider, etc. Cette crise montre aussi que ces activités et services, puisqu’il s’agit d’activités et services sont caractérisées par un très fort et irréductible degré relationnel. Qu’on songe aux infirmières, aux aides-soignantes, aux aides à domicile ou aux hôtesses de caisse. Ces métiers, ils ont en commun de nécessiter une relation de face à face, de proximité entre le bénéficiaire de la relation et le prestataire. Et par ailleurs, ce sont des métiers, pour l’essentiel, qui sont occupés par des femmes. On l’a vu et on continuera de le voir. Parmi ces métiers, ceux qui sont le moins valorisés symboliquement essentiellement ont des rémunérations ultra faibles.” (Florence Jany-Catrice)
Débat sur la proposition de Florence Jany-Catrice (Université de Lille) de valoriser les emplois les plus utiles socialement, avec :
– Daniel Richard (FGTB)
– Antoinette Brouyaux (Association 21)
Débat animé par
– Isabelle Masson Loodts (journaliste indépendante)
– Julien Charles (Cesep & UCLouvain)
Si cette capsule vidéo vous inspire et que vous souhaitez en discuter, merci de commencer par remplir ce questionnaire, c’est un premier pas qui sera utile à tout le monde http://surveys.usaintlouis.be/index.php/869739 |