Une histoire d’eau édifiante

Oublier « le droit universel à l’eau » et les droits de la nature ?

 

Les dominants ont fait vite et sans encombre

L’eau : non plus un bien commun, social, public, mais un bien économique, bien privé, selon les lois de l’économie dominante, « occidentale »
En janvier 1992, lors de la conférence internationale de l’ONU sur l’eau et l’environnement à Dublin, la Banque mondiale a fait approuver pour la première fois dans l’histoire le principe selon lequel l’eau doit être considérée essentiellement non plus comme un bien commun, social, public, mais un bien économique, bien privé, selon les lois de l’économie dominante, « occidentale », (Cf. « Quatrième principe de Dublin »). Ce principe a été confirmé lors du Premier Sommet Mondial de l’ONU à Rio de Janeiro en juin 1992.


By Riccardo Petrella

Riccardo Petrella Italien, né en 1945, vivant à Bruxelles, professeur honoraire de l’UCL et professeur honoris causa de nombreuses universités, Riccardo Petrella se définit comme chercheur, académique, “engagé pour transformer le monde”. Fondateur en 1997 du Comité international pour un contrat mondial de l’eau, suite à son “Manifeste de l’eau”, et fondateur en 2018 de l’Agora des Habitants de la terre, il concentre son action militante sur les sujets de l’eau et les communs. Agora des Habitants de la Terre L’Agora des Habitants de la Terre à été créée fin 2018 en Italie par des citoyens ressortissants de l’Allemagne, de l’Argentine, de la Belgique, du Brésil, du Cameroun, du Chili, de l’Espagne, de la France, de l’Inde, de l’Italie, du Liban, du Portugal, du Québec (Canada) et de la Suisse.