On assiste ces dernières années à l’émergence du constat que l’exploitation des êtres humains et la destruction des écosystèmes nécessaires à la vie sur Terre ont une même source : le capitalisme qui a besoin d’une croissance sans fin de la production et de la consommation. Il en résulte un rapprochement fort logique de ceux qui défendent les intérêts des travailleurs toujours plus exploités et des écologistes confrontés aux dégâts toujours plus graves à l’environnement. Certains, en tirent des conclusions en termes d’organisation et imaginent des actions communes, unissant ces résistants au rouleau compresseur néolibéral. En Belgique, ceux que l’on appelle parfois écosocialistes sont ainsi en train de préparer un événement original : une grève pour le climat.
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Alain Adriaens