Face aux faiseurs de guerres, à ceux qui relancent la course aux armements, à ceux qui manipulent les opinions pour créer l’ennemi à combattre, aurons-nous la capacité de mobiliser celles et ceux, très nombreux, qui refusent l’issue fatale des confrontations meurtrières ? Car la situation est devenue plus grave encore avec les menaces d’utilisation des armes nucléaires, bactériologiques et chimiques, jusqu’ici prohibées.
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et le cataclysme de Hiroshima et Nagasaki, la plupart des guerres se sont déroulées dans l’hémisphère Sud, tantôt contre les puissances coloniales, tantôt contre l’ennemi communiste et, le plus souvent, pour spolier les peuples de leurs ressources.