Même les écologistes bienveillants restent prisonniers de la dualité humains/nature alors qu’ils font tous deux partie du même vivant
Dans son ouvrage, Morizot va plus loin que les écologistes qui entendent protéger le milieu naturel, que lui nomme “le vivant”. Il considère que les humains modernes ont développé l’idée que le vivant n’était pas autonome et qu’il avait besoin d’eux pour le « mettre en valeur ». Cette conception est évidemment poussée à l’excès par les partisans de l’exploitation industrielle des milieux naturels. Mais même les écologistes bienveillants (qu’il nomme écopaternalistes) restent prisonniers de la dualité humains/nature alors qu’ils font tous deux partie du même vivant.