Les mauvaises nouvelles liées au climat, on les connaît ! Si nous continuons à vivre « à l’occidentale », la Terre sera morte dans un siècle. Comment alors comprendre la timidité des décideur∙se∙s à décider ? Si le déni climatique semble maintenant dépassé, le manque de volonté des dirigeant∙e∙s d’intervenir persiste, quelles que soient les catastrophes naturelles et les prévisions alarmantes des scientifiques et notamment du GIEC. Mais au fait, qui a élu ces politicien∙ne∙s peu courageux∙ses et/ou se fichant bien de construire un nouveau paradigme de gestion plus écologique pour la Terre et plus respectueuse de tou∙te∙s les vivant∙e∙s ? Il ne manque pourtant pas de citoyen∙ne∙s en alerte qui se sont mis à la tâche avec des initiatives courageuses et fructueuses pour corriger le tir ! Un vrai patchwork de modèles transitionnaires qu’il suffirait de relier, soutenir et renforcer. Hélas, entre l’incurie des dominants influencés par les lobbyistes néo-libéraux et la volonté citoyenne de créer une nouvelle économie correctement financée, les citoyen∙ne∙s se sentent perdus. La question de « quel sens donner à la vie ? » se heurte à un vide intérieur que nous comblons comme nous pouvons et qu’il importe d’analyser. Sébastien Bohler, docteur en neurosciences nous y invite avec lui.