Tout est prêt ce matin du 25 juin. Comme si la fée carabosse était passée par Mozet!
Retour en arrière sur une fête au pied levé avant les flâneries de l’été.
17 juin. Réunion de rédaction le vendredi, comme d’hab! On est plutôt satisfaits. Les visites sur le site, la page Facebook, Twitter confirment un succès d’estime pour cette année de lancement du projet POUR.press. On ouvre une bouteille, on se regarde malicieusement…
Évidemment, on est contents d’être là, entre nous! Mais les autres? Les amis et connaissances qui nous ont soutenus, aidés, informés. Et les courageux politiques qui sont montés au créneau, et les bénévoles qui ont vendu le premier tirage ou l’ont distribué consacrant du temps à le faire connaître? Il faut les associer et les remercier!
Les vacances sont proches, certains sont déjà partis. Nous n’avons que six jours devant nous,… Alors, allons-y!
Tous aux taquets
Option prise pour un goûter festif. On a envie, à la fois, de fêter et d’échanger, de parler de l’expérience vécue et de préparer la suite. Dominique, notre artiste, accepte de nous préparer une affiche en 24 heures. Lorsqu’elle arrive chez soi par courriel, on écarquille les yeux. Cette image d’une silhouette adossée à une sphère parle de nous, de notre boulot où on s’appuie sur, on résiste contre, on pousse «pour» ce monde entouré de coupures de presses; celles qu’on épluche et analyse, celles qu’on écrit, celles qui racontent qu’une autre société veut se recomposer.
Le crayon et l’action à la fois chevillés en nos cœurs, on se lance!
Joëlle à l’ordi, Jean-Claude au téléphone (et pas un peu!), les autres de partout, là où il faut contacter, inviter, présenter, et puis aussi préparer les locaux de notre QG pour accueillir quelque quarante personnes.
Jour j
La maison est grande ouverte, le buffet appétissant. Cécile, la fille de Jean-Claude et Dominique, accueille gracieusement les invités avec un verre de pétillant. Très vite, le salon est plein, on s’installe en rond, un peu serrés tout de même. Mais le contentement est sur les visages. La «conversation» commence, lancée par Jean-Claude, notre rédac’ chef. Ce ne seront pas des discours, nous sommes entre amis même si tous ne se connaissent pas. Mais là, on est bien, et prêts à écouter et dire, a jouir d’amitié et de bon vin. Claude Rolin est pressenti pour lancer le débat, et puis Pietro Emili pose une question, Guy Fays intervient et puis Cédric du Monceau et puis de nouveau Claude qui par moment confie quelques informations de pointe (on est entre nous, pas vrai!). Ensuite Michel Gevers, et puis Robert Polet et Pierre Galand, et aussi Jean De Munck, et Anne de Muelenaere, et Arnaud Levêque et puis…
Oui, ça semble beaucoup de parlottes, mais non, aucune lassitude, car le parler vrai et concret, on ne s’en lasse pas. Chacun apporte ce qu’il a à partager d’un peu unique ou vécu. Nom d’une pipe, qu’est-ce que c’est chouette de vouloir ensemble un monde un peu proche de nos envies partagées. Josy Dubié résumera spontanément l’essentiel de ce qui fut dit ou pensé tout haut: «Restons optimistes, pensons au succès inattendu mais inouï d’un Sanders aux USA en particulier parmi les jeunes, regardons les mouvements positifs qui se développent un peu partout et participons-y nous aussi».
Ce sera le mot de clôture de ce cercle d’échanges! Cette après-midi, aussi dense que prolifique, est un pas en avant dans les luttes autant que dans la volonté des gauches d’avancer vers davantage de démocratie. Précipitez-vous sur le compte-rendu fait par Robert Polet, notre monsieur conférence de POUR.press, attentif à rassembler et communiquer nos découvertes et nos actions pour ensuite les relancer.
N’oubliez pas la tarte!
Les nourritures terrestres ne se sont tout de même pas trop laissé damer le pion par les nourritures politiques! L’une et l’autre nous ont bien nourris tout au long de cette après-midi de fête. Mais ensuite?
Le petit réseau POUR.press se veut sur les voies de l’avenir durable pour tous. Il compte sur l’amitié et la solidarité, et recherche de nouveaux amis pour étendre cette aventure de sensibilisation et d’alerte. Nous avons besoin d’intelligence et de plaisir de «militer» autant que de confiance et de collaboration avec tous ceux qui soutiennent le refus des accords de libre-échange engagés sans notre adhésion. En clair, de ceux qui, abondamment durant dans cette belle après-midi qui se termine sous le soleil, nous ont dessiné une gauche ancrée dans le partage et basée sur la démocratie effective. On remettra ça bien avant de fêter notre deuxième anniversaire !