Paul Delmotte, Professeur retraité de l’IHECS
(A suivre)
[1] Souvent absente des cartes, dans la province de Cabo Delgado, à l’extémité nord du Mozambique et à 250 km au nord de Pemba, 75 000 habitants
[2] Lourenco Marques sous la colonisation portugaise, renommée Maputo en 1976
[3] Tigrane Yégavian, Le Mozambique aux prises avec le défi jihadiste, Conflits, 2.10.20. T. Yégavian enseigne à l’IEP et à l’INALCO, Paris
[4] Par comparaison, celui de la Belgique est de 0,916
[5] Journal d’investigation sud-africain, 25.4.16/Courrier international, 2-8.6.16
[6] 25.4/Courrier international, 2-8.6.16)
[7] Le Monde, 1.4.21.
[8] Le Monde, 13-14.3 & 7.5.16
[9] 3.9.16
[10] Empresa Nacional Hydrocarbons, la compagnie, propriété de l’Etat mozambicain, qui gère l’exploration et la production en matière énergétique
[11] Courrier international, 30.4.21
[12] Patrick Roger, Le Monde, 2.4.21.
[13] Agence Ecofin, 8.4.21
[14] Organisme de sécurité privée ayant recours à des mercenaires
[15] Le paragraphue précédent est basé sur Le Monde, 30.3.21 et 1.4.21.
[16] F. Pigeaud, art. cit.
[17] Frente de libertaçao do Moçambique
[18] Resistênça nacional do Moçambique. De l’avis même du Département d’État américain, la Renamo se livra systématiquement à des crimes contre l’Humanité, dont le recrutement forcé d’enfants-soldats : 1/3 de ses combattants avaient moins de 18 ans. En 2009, la Renamo connut une scission avec la défection de Daviz Simango qui cré le Mouvement démocratique du Mozambique (MDM). Dakhlama mourut d’une crise cardiaque en 2018
[19] Le régime autoritaire et d’apartheid dirigé par Ian Smith (1964-1965), décrété suite à la création unilatérale à Salisbury (l’actuelle Hararé) par les Blancs d’une République de Rhodésie, c. à d. l’actuel Zimbabwé
[20] A. Dakhlama succéda en 1977 au premier leader de la Renamo, André Matasangaïssa, qui avait été expulsé du Frelimo et envoyé au « camp de rééducation » de Gorongosa pour vol, d’où il fut libéré par un raid de l’armée de la République de Rhodésie, puis placé à la tête d’une Renamo créée par le régime blanc de Ian Smith. Il fut tué lors d’une opération contre le Frelimo. A. Dakhlama, ayant échoué aux présidentielles de 2014, et qui comptait se représenter en 2019 contre F. Nyusi, mourra « dans des circonstances indéterminées » (Médiapart, 3.5.18) dans son fief de Gorongosa en avril. Le musulman Ossufo Momade lui succédera
[21] « O Cabo Esquecido », comme le note Le Monde diplomatique, art. cit.
[22] C. Debrat, de l’Observatoire Pharos, Histoire du Cabo Delgado : aux origines deu conflit, 3.9.20
[23] Le Monde (1.4.21.) rappelle que l’Union nationale africaine des Makondé (MANU) fut l’une des trois composantes qui ont formé ce front
[24] Policia Internacional e de Defesa de l’Estado, la PIDE
[25] Président de 1986 à 2005, son élection (64%) donna lieu, comme celle de Chissano en 1994 et 1999, à des accusations de fraude électotale, et pas seulement de la part de la Renamo
[26] Secrétaire-général du Frelimo depuis 2002, président de 2005 à 2015. Son élection (64%), comme celles de J. Chissano, donna lieu à des accusations de fraude électorale, e. a. de la part de la Renamo. Il fut réélu avec 75% en 2009
[27] Luis Nhachote, Mozambique’s Mr. Guebusiness, The Guardian, 6.1.2012
[28] Le Nouvel Observateur, 3.10.2013
[29] Médiapart, 11.3.20
[30] Jacqueline Derens, Le mirage du gaz, Médiapart, 10.4.21.
[31] F. Pigeaud, art. cit.
[32] Selon l’Initiative globale contre la criminalité transnationale (Global Initiative Against Transnational Organized Crime – GI-TOC), 23.4.20