La crise sanitaire due au virus SARS-CoV-2, vécue douloureusement et de très près par chacun, a eu de nombreux effets sur l’état d’esprit des opinions publiques. Les effets sont parfois très contrastés mais il est une constante observée partout : la perte de confiance en l’expertise scientifique, même dans les professions médicales qui, jusqu’il y a peu, échappaient à la méfiance assez générale. Les causes de ce désamour sont assez évidentes.
La confiance de nos contemporains dans la plupart des institutions est aujourd’hui très faible. De nombreux sondages ont tenté de déterminer envers quelles professions les citoyens sont méfiants. Cela varie selon les études mais des constantes apparaissent. Tout en bas de l’échelle on trouve les publicitaires, les spécialistes du télémarketing vendeurs de voitures (4 à 5%), avec, à peine un peu plus haut les politiciens (5 à 6%). Avocats, juges, comptables, plombiers et électriciens naviguent entre 15 et 40% et les policiers sont à près de 45% de confiance (si, si…). Tout en haut,