Les infiltrés – Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’Etat

Le mercredi 11 mai 2022, « Pour Ecrire La Liberté » accueille :

Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre

Sur le thème de leur dernier livre :
«Les infiltrés, Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’Etat »

ATTENTION
CETTE RENCONTRE AURA LIEU À l’ULB
(Université Libre de Bruxelles)Av. Franklin Roosevelt 50,
Auditoire H1302

Les deux auteurs ont publié leur ouvrage en février dernier avant que l’affaire « Mc Kinsey » ne vienne prendre une place significative dans la campagne présidentielle française ; avant également la publication par le Sénat français des résultats de sa commission d’enquête sur le recours massif et opaque aux cabinets de conseil.

Mathieu Aron est grand reporter à « L’Observateur ». Entre 2011 à 2014, il a été directeur de la rédaction de France Inter. Spécialisé dans la couverture de grandes enquêtes criminelles et judiciaires, il a créé, puis dirigé la première direction des enquêtes et de l’investigation de Radio France entre septembre 2014 et août 2016.Entre autres nombreuses réalisations, il a notamment été le co-scénariste du téléfilm « Les Prédateurs », sur l’affaire Elf, réalisé par Lucas Belvaux en 2007.

Caroline Michel-Aguirre est grand reporter à « L’Observateur ». En 2019, elle a publié « La syndicaliste », un ouvrage consacré à l’affaire Maureen Kearnay, syndicaliste chez Areva, qui a fait grand bruit. Elle est l’auteure de nombreuses enquêtes, dont celle qu’elle a réalisée à propos des Dubaï Papers, dont le versant belge a été exploré par son confrère Frédéric Loore.

« C’est l’histoire d’un putsch progressif, presque rampant, sans effusion de sang mais qui, de l’intérieur, a changé la France. Depuis vingt ans, les consultants se sont installés au cœur de l’Etat. Gestion de la pandémie et de l’hôpital, stratégie militaire, numérisation des services publics… : les cabinets de conseil, pour la plupart anglo-saxons, sont à la manœuvre dans tous les ministères. On les retrouve même au cœur de nos services de renseignement.

L’histoire de cette infiltration n’a jamais été racontée. Et cette prise de pouvoir encore moins démocratiquement approuvée. Les choses se sont faites par acceptations ou résignations successives. Il ne s’agit en rien d’une conspiration. L’Etat a été parfaitement consentant. Il a payé pour se dissoudre. Et dépense chaque année toujours plus pour s’effacer. Ce livre relate ce suicide assisté. » (Présentation de l’ouvrage, Allary Editions).