Dans les gigantesques vortex de déchets du Pacifique, anémones et coquillages prospèrent sur les bidons de plastiques, les filets de pêche et autres débris flottants.
Si ces espèces côtières parviennent à survivre en haute mer et à traverser les océans de l’Asie à l’Amérique, c’est grâce à (ou à cause de) la très lente dégradation de ces déchets d’origine humaine, révèle une étude récente.
Si cette image de la vie qui croît malgré la pollution humaine peut nous pousser à sourire, elle ne suffit pas à nous faire oublier que cette pollution et l’activité humaine entraînent la fonte d’une banquise bien réelle plus au Nord, et la disparition de nombreux écosystèmes partout dans le monde…