La 28e conférence de l’ONU sur les changements climatiques a cumulé les provocations, comme le relève la majorité des ONG environnementales. Tenue à Dubaï, Royaume pétrolier et absolutiste, elle est présidée par le ministre de l’Industrie et directeur de la compagnie pétrolière des Émirats Arabes Unis. Non content d’avoir tenu des négociations pétrolières en marge de la COP28, ce dernier mène le blocage des négociations voulues par les pays exportateurs de pétrole, refusant une sortie nette des énergies fossiles.
Dans les gigantesques vortex de déchets du Pacifique, anémones et coquillages prospèrent sur les bidons de plastiques, les filets de pêche et autres débris flottants.
Si ces espèces côtières parviennent à survivre en haute mer et à traverser les océans de l’Asie à l’Amérique, c’est grâce à (ou à cause de) la très lente dégradation de ces déchets d’origine humaine, révèle une étude récente.
Si cette image de la vie qui croît malgré la pollution humaine peut nous pousser à sourire, elle ne suffit pas à nous faire oublier que cette pollution et l’activité humaine entraînent la fonte d’une banquise bien réelle plus au Nord, et la disparition de nombreux écosystèmes partout dans le monde…