La fin de l’hégémonie des États-Unis

Le 9 novembre 1989, le monde a été secoué. Avec le mur de Berlin, le rideau est tombé sur l’expérience soviétique et le bloc de nations qui, en Europe de l’Est, avaient cultivé, avec des lumières et des ombres, un socialisme centraliste, s’est effondré. Du côté occidental, le triomphalisme a dominé la scène et, dans une gigantesque tentative de manipulation, on a répandu une fin supposée de l’histoire et des idéologies, tenant pour acquise la victoire définitive du capitalisme, sous l’égide de son pays guide, les États-Unis d’Amérique. Alors que ce bref mirage néolibéral était déjà moribond, le penseur humaniste Silo se demandait: « Comment la chute se produira-t-elle dans l’autre moitié du monde ? »[1]

Cette chute a lieu maintenant.

La rivalité des adversaires