Un simple “alibi” des gouvernants ?
Alors que le premier ministre grec, Mitsotakis, invoque -pour la énième fois- la crise climatique comme alibi pour masquer ses responsabilités dans les catastrophes naturelles successives qui frappent la Grèce, et que la gauche, gauche “radicale” en tête, dénonce -également pour la énième fois- ce tour de passe-passe, on connaît d’avance le paysage politique qui surgira sur les ruines du prochain “phénomène météorologique extrême” : Mitsotakis (ré)invoquera le changement climatique et s’en tirera de nouveau indemne puisque dans sa bouche comme dans celle de ses adversaires, ce “changement climatique” est quelque chose comme un… phénomène naturel, totalement indépendant de la volonté des humains qui ne peuvent rien y faire. Avec l’inévitable conséquence qu’il ne leur reste qu’à subir ce changement climatique avec fatalisme, limitant l’échange d’arguments et d’accusations aux habituels… égouts fluviaux qui ne sont pas nettoyés, aux infrastructures qui ne sont pas entretenues et à l’insensibilité de ceux qui détiennent le pouvoir, lesquels se foutent systématiquement des pauvres gens martyrisés.