Deux maraîchers bio dans un champ paysan

« La viabilité économique d’une exploitation maraîchère bio diversifiée sur petite surface est loin d’être garantie. Par contre, l’impact de la diversité de plantes et le mode de culture ont un impact très positif sur l’environnement », explique le Crabe, une association qui est située à Jodoigne et qui développe la culture pour tous, notamment par l’apprentissage de productions respectueuses de l’environnement.

C’est dans ce contexte dynamique que Clément Tournis rencontre et sympathise avec Patrick Voinot.

Ce n’est pas un métier pour se risquer seul, explique-t-il. La charge physique et psychologique est forte dans ce métier. Pas évident de fixer une bâche tout seul. En plus, on est deux fois plus rapide et rentable. Et surtout cela permet de palier la solitude de l’agriculteur. 

Tous deux s’initient aux techniques de « maraîchage biologique sur petite surface », une formation qui dure un an à temps plein. Il faut savoir que Clément a hérité de son père une ferme avec 4ha de prairies louées alors par Luc Loecks qui y a mis brouter tranquillement des vaches limousines. Ce fermier, par ailleurs professeur d’ornithologie et en avance sur le temps, avait fait passer les terres en bio. Il faut croire que c’est meilleur pour les oiseaux ! Et ce sera tout bénéfice pour les cultures qui y pousseront.