Qui ne se souvient des cris et indignations entonnés en chœur par presque tous les chefs d’État occidentaux (Sarkozy en tête) en fin 2008 lorsqu’éclata la crise financière et économique mondiale que l’on sait ? Tous rivalisaient d’engagements à « neutraliser » la finance, à en brider les mécanismes, à en contrôler les excès… Dix ans plus tard, on estime que le montant mondial des produits financiers toxiques ou potentiellement toxiques surpasse largement celui de 2007-2008. Tout le système est revenu tranquillement au « business as usual », et vogue la galère des enflures boursières sans fin ! Même le Pape François s’y est mis en joignant récemment sa voix à celle des détracteurs (dont je suis) de la finance mondialisée et débridée. Et il a bien raison ! C’est ce que nous allons montrer ici, à travers quelques arguments et raisonnements irréfutables, dont certains remontent à aussi loin qu’Aristote, avant de voir, prochainement, avec des éclairages plus modernes et plus scientifiques, à quel point l’affaire est encore bien plus grave qu’on ne le pense.
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